Grosse sensation en ce début d’année pour la sortie française le 30 janvier chez Talitres du deuxième album d’Ewert And The Two Dragons. Il faut dire que Good Man Down, paru en avril dernier en Estonie, fief de ce quatuor originaire de Tallinn, s’est immédiatement classé parmi les meilleurs ventes indé de l’histoire du pays, recevant le prix local Go Change The World avant d’égrainer les singles à l’international, de la pop fougueuse et bricolée de (In The End) There’s Only Love :
... à l’indie-folk chorale de l’éponyme Good Man Down taillée pour plaire aux admirateurs de James Yorkston ou encore d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros :
Deux morceaux loin toutefois de refléter la richesse de l’album comme en attestent entre deux incursions ferventes dans la chamber pop (Road To The Hill) ou l’alt-country (The Rabbit), le majestueux Sailor Man et son romantisme habité dans la mouvance d’Okkervil River et Shearwater :
... ou la lancinante complainte jazzy Burning Bush ici en live à domicile :
Burning Bush (Live @ Nokia Concert Hall) by Ewert and The Two Dragons
Et en parlant de live, les scène de l’Hexagone accueilleront justement le groupe en avril pour quatre soirée consécutives :
le 18 avril au Point Éphémère (Paris) ;
le 19 au Rocher de Palmer (Bordeaux) ;
le 20 à la Péniche (Toulouse) ;
et enfin le 21 au Théâtre Denis (Hyères) dans le cadre du festival Faveurs de Printemps.
Quant à l’album, il s’écoute déjà via Gogoyoko tout comme son prédécesseur The Hills Behind The Hills daté de 2009.