Le streaming du jour #1716 : Laura Sauvage - ’The Beautiful’
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Révélée en 2015 avec l’EP Americana Submarine, Laura Sauvage avait dévoilé l’an passé un premier long-format intitulé Extraordinormal sur lequel une fougue post-adolescente émergeait de manière évidente. Avec "The Beautiful", nouvelle production réalisée douze mois plus tard, la Canadienne maintient la pression à un niveau particulièrement élevé.
Disque énergique et vitaminé, "The Beautiful" permet à Vivianne Roy, de son vrai nom, de s’affirmer comme l’une des songwriters les plus à l’aise lorsqu’il s’agit d’associer la percussion des mélodies à une certaine brutalité électrique.
Dès le Everything Is In Everything initial, les guitares barrissent et Laura Sauvage impose cette coolitude déchaînée qui trouve un écho sur le percutant You’re Ugly When You Cry suivant. Elle rompt ensuite avec cette indie survoltée pour se tourner vers une synthpop électrique ancrée dans les années 80 (Alien), mais il ne s’agit nullement d’un passéisme de mauvais goût tant cette nostalgie est transcendée par une électricité bienvenue.
Difficile d’échapper aux références de ses aînées, et l’univers de Laura Sauvage évoquera Courtney Barnett à l’occasion des granulations sèches et rageuses de Monkeys In Space ou Kristin Hersh sur les déambulations hynotico-électriques de Hello, Hello.
Sur la deuxième partie du disque, la Canadienne alterne entre une indie aux riffs addictifs sur une batterie abrasive (Vegas) et des moments amenant davantage de douceur et de nostalgie malgré quelques envolées plus rythmées (Patio Living).
Plus nuancée, à l’image de la ballade douce-amère Access Denied et sa batterie sèche, ou de Can Opener 777 où la guitare hésite entre clarté et électricité pour former un ensemble oscillant entre une pop pleine de réverbération et une indie tranchante, la deuxième partie de ce disque rapproche Laura Sauvage de Laëtitia Sheriff, autre solitaire aux tourments dissimulés par un enrobage spontané. Si The Beautiful porte bien son nom, il exprime surtout un besoin vital, comme un cri étouffé, ne se préoccupant qu’assez peu des considérations esthétiques qui l’accompagnent néanmoins.
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