Il serait vain de chercher un avis communément partagé sur ce troisième album de Tapes ’n Tapes, personne n’est d’accord. De l’enthousiasme à la déception, vous pourrez tout lire sur ce Outside.

Mais, je serais tout de même bien tenté de vous convaincre, car du groupe de Minneapolis je n’attendais rien. Tellement rien, malgré un bon souvenir de The Loon (2005) qu’il va bien falloir que je m’explique pourquoi je ne décroche plus de ce nouvel opus. On se croirait revenu vingt ans en arrière, une époque révolue où l’on savait se contenter d’un ou deux albums par mois. On les usait jusqu’à la corde de la face A jusqu’à la face B, comme ce bon vieux classique, facile, évident Outside. Exit les Sunset Rubdown, Sharko et autres Cold War Kids, je ne roule plus sur l’or et je mise tout sur ce Tapes ’n Tapes car c’est l’Amérique, ni plus ni moins. Oui l’Amérique, celle-là même croisée dans le Pax Futura de Oliver Future.

Et du coup, Je crois que je tiens une explication à mon engouement, déjà évoquée en 2007 dans la chronique de ce fameux Pax Futura, puisque figurez-vous qu’à la production de Outside on retrouve un certain Peter Katis (The National, Fanfarlo, Interpol), le Christophe Colomb de la musique américaine, celui qui trouve pendant que d’autres cherchent encore. Tirez-en les conclusions que vous voudrez, mais j’en suis convaincu, ça ne tient à rien pour que vous adoriez tout comme moi cet album. Une écoute s’impose.