Oliver Future - Pax Futura
Sortir son plus beau couvre-chef et partir à la rencontre de ce Pax Futura là, telle est la tendance rock’n’roll de cette année 2007. Les bonnes surprises arrivent parfois de nulle part.
1. Many Things I Am Aware Of
2. Big Sleep
3. Signing Off
4. Stranger Than the Stranger
5. What Heart ?
6. Happiness Machine
7. Reclamation
8. Whispery Wintry Wind
9. Second
10. Horse Slayer Technique
11. Drowning Parade
12. Slow Fast
On ne pouvait s’y attendre, une fois de plus c’est l’ombre de David Bowie planant au dessus de cet album et de sa rumeur montante qui nous fera replonger dans une étrange nostalgie. Slow Fast, dernier morceau de cet opus est à placer en tête de gondole avec ses accents seventies ( Ziggy Stardust ) mêlés de compositions à la Outside le tout paré pour la relégation d’Arcade Fire en seconde division. Juste derrière, un joli déhanché (Stranger Than Stranger) qui renvoit dans leurs 18 mètres, la clique de puceaux qui envahissent les ondes myspaciennes.
Déjà, comme nous le signalions lors de notre premier billet à propos d’ Oliver Future, être ingénieur du son, ça ne s’improvise pas et ce n’est certainement pas Adam Lasus qui par son talent pourrait nous contredire. What Heart n’aurait pas cette puissance s’il n’était pas entouré d’une production aussi grouillante que consistante. On atteint quasiment le même niveau que les premiers Interpol et donc du travail de Peter Katis.
Les instants pop ne sont pas oubliés, il n’y a qu’à entendre The Happiness Machine ou The Reclamation, l’ensemble surprend de maturité pour un premier album et c’est peut-être bien le seul reproche qu’on pourrait faire au groupe de Los Angeles. Ils connaissent la chanson et nous en font une démonstration un peu trop appliquée, certains aiment bien (The Shins), et ici l’horizon est suffisamment vaste pour nous maintenir en alerte. Sur The Seconds, l’introduction nonchalante cède avec plaisir sa place à des soubresauts rock qui font battre le coeur.
Au final, on a tout de même senti qu’ils n’étaient plus tout jeunes ces gars-là, mais quel talent, quel talent pour ces américains qui pourraient probablement sans grand effort devenir une des grandes références des années 2000. Slow Fast, qu’on se le dise, est le tube rock de l’année.
Je vous laisse admirer l’ambiance sur fond de What Heart.
Une année qui m’en a mis plein les yeux, plein les oreilles, ce n’est plus de la culture mais un véritable mode de vie. On est pourtant loin du glam’ rock’n’roll, flirtant bien plus souvent avec l’ordinaire des groupes indés. Petit patchwork entre amis.
- Sulfure Session #1 : Aidan Baker (Canada) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Sulfure Session #2 : The Eye of Time (France) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
- Nappy Nina & Swarvy - Out the Park
- Greg Cypher - Hello, I Must Be Going
- Hugo Monster feat. Paavo (prod. LMT. Break) - Checks In The Mail
- Bruno Duplant - du silence des anges
- Roland Dahinden performed by Gareth Davis - Theatre Of The Mind
- Hochzeitskapelle - We Dance
- Adrian Younge - Linear Labs : São Paulo
- Grosso Gadgetto - Addictive Substance Compilation
- R$kp - Weird Place
- Taylor Deupree - Ash EP
- IRM Expr6ss #14 - ces disques de l’automne qu’on n’a même pas glissés dans l’agenda tellement on s’en foutait : Primal Scream ; Caribou ; Tyler, The Creator ; Amyl and the Sniffers ; Flying Lotus ; The Voidz
- Tarwater - Nuts of Ay
- Simon Fisher Turner - Under The Arches
- Hollie Kenniff - For Forever
- Hochzeitskapelle - We Dance EP