En route pour les Iceland Airwaves 2011 - #1 : Benny Crespo’s Gang
En 2010 les Iceland Airwaves avaient réuni pas moins de 252 artistes, répartis dans une dizaine de lieux différents à Reykjavík durant quatre soirées. Si la programmation de l’édition 2011 n’est pas encore complète, les noms y figurant promettent déjà de bons moments, entre les têtes d’affiche (John Grant, Beach House, Dungen, Sin Fang ou encore Liturgy) et des noms plus obscurs qui ne demandent qu’à être découverts.
D’ici le mois d’octobre, c’est l’occasion pour IRM de se pencher sur ces derniers avec de belles surprises en ligne de mire.
Benny Crespo’s Gang va inaugurer la prospection de cette édition 2011. Les quatre islandais ne sont pas totalement inconnus des oreilles à l’affût de bons albums rock en 2007 mais malgré quelques éloges de la presse - islandaise essentiellement - on ne peut pas dire qu’ils bénéficient d’une forte reconnaissance internationale. Déjà présents en 2010, ils reviennent cet automne pour déverser leur potentiel sonique plus proche d’Agent Fresco que de Sigur Rós. Mais commençons par les présentations.
Il s’agit donc d’un quatuor. Trois gars une fille pour un cocktail détonnant, qu’ils situent eux-mêmes entre Sonic Youth et Queens Of The Stone Age. On l’aura compris, exit les évocations habituelles liées à la musique islandaise, place à des influences plus américaines.
A ce jour, Benny Crespo’s Gang compte un seul album, éponyme, sorti en 2007 après trois ans de gestation. 123323, le titre introductif, commence fort et les cris de Lovisa Elisabet Sigrunardottir (également aux claviers et guitares), ne sont pas sans rappeler ceux de Katie Jane Garside mais la comparaison avec Queen Adreena ne va guère plus loin. Cela commence fort, donc, mais c’est surtout la suite qui vaut le coup, le groupe continuant à distiller un savant math-rock, noisy et lumineux (Next Weekend, Shine ou encore Numb Face), le chant de Lovisa alternant avec celui de Helgi Runar Gunnarsson. Au milieu de cela, il y a Come Here, où le rythme s’adoucit le temps d’une complainte écorchée portée par une voix désespérée et troublante. Ce sens mélodique se retrouve particulièrement sur Conditional Love, morceau épique de presque 10 minutes.
Depuis, aucun nouvel enregistrement n’est à disposition, à l’exception de Night Time (2010), présenté comme un single du prochain album. Au sujet de ce dernier, aucune information précise n’est disponible et les nouveautés semblent réservées en exclusivité aux spectateurs de leurs concerts. En tout cas, il est clair que ni Blonde Redhead, ni Mazzy Star ne renieraient cet extrait :
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