Le quatrième album des canadiens d’Hot Hot Heat paraîtra mardi sur le label Dine Alone Records. Enregistré par le producteur Ryan Dahle, leader des groupes Limblifter et Age Of Electric formés dans les années 90, Future Breeds verra s’illustrer pour la toute première fois leur nouveau bassiste Louis Hearn, le troisième depuis la formation du combo en 1999.
Un poste certes plus facile à pourvoir que celui du guitariste Dante DeCaro, membre fondateur et principal songwriter parti jouer les seconds couteaux chez Wolf Parade suite à des divergences en plein enregistrement du successeur de Make Up The Breakdown en 2004. Et pourtant, elles semblent loin les hésitations et autres concessions d’ Elevator à l’écoute notamment du single JFK’s LSD qui parvient à croiser le meilleur du disco-rock des débuts et du rock épique et sans fioritures du récent Happiness, sur lequel l’arrivée du remplaçant Luke Paquin commençait déjà à porter ses fruits :
Qu’ils soient plus frontaux et presque power-pop à l’image de Goddess On The Prairie, psychédéliques et heavy comme Times A Thousand ou plus mélancoliques et tout aussi acérés tel le morceau-titre Future Breeds, les autres extraits disponibles en vidéo ou en simple écoute via myspace sont à l’avenant, renouant même avec le groove bancal et l’urgence saturée qui avaient fait le succès de ces précurseurs de la "nouvelle vague rock" de la décennie passée sous l’impulsion de leur chanteur charismatique Steve Bays. Pour preuve également, la version alternative de 21@12 offerte en streaming et au téléchargement via le site du label, toute en claviers furieusement psyché et dansants. De quoi réjouir les fanatiques des Bandages, No, Not Now et autres Naked In The City Again de la grande époque.
