Novembre 2024 - les albums de la rédaction

Dernier top albums de 2024 avant la déferlante des bilans annuels qui a déjà commencé en douceur ces derniers jours. D’autres longs formats se détachaient aux votes et auraient très bien pu figurer parmi nos choix en fin de classement, ceux de Tarwater, Jeff Parker ETA IVtet, Full of Hell & Andrew Nolan, Pure H et Raoul Vignal, mais le temps manquait et pour certains ça n’est probablement que partie remise.

Vous aurez donc quoi qu’il en soit de quoi playlister pour les fêtes de fin d’année - enfin peut-être pas The Body quand même, au risque de vous retrouver tout seul au pied du sapin.



1. Blockhead - Mortality Is Lit !

Rabbit : Depuis 10 ans, la discographie de l’ex metteur en son privilégié d’Aesop Rock (une collaboration réactivée en 2021 avec le chouette Garbology) connaît des hauts et des bas, entre vrais bons crus sans génie (Funeral Balloons, Space Werewolves Will Be The End Of Us All, ou récemment encore The Aux avec un joli line-up de guests au micro), charmantes redites (Bells and Whistles, ou Luminous Rubble plus tôt dans l’année), franches déceptions indignes de son talent (Free Sweatpants) et autocaricatures en pilotage automatique aussi vite oubliées qu’écoutées (Bubble Bath). Autant dire que comme pour RJD2, autre grand ressuscité de l’abstract en 2024, on commençait à oublier les raisons de notre passion d’antan pour l’Américain... du moins jusqu’à la sortie de Mortality Is Lit !, qui derrière son artwork de cartoon morbide pas très fin ne cache rien d’autre que le petit cousin des melting-pots psyché et libertaires de Downtown Science et The Music Scene  : un disque au souffle aérien et aux élans désarmants (Dolphin Lundgren, à ce titre - et quel titre d’ailleurs ! - n’est pas sans évoquer le Go ! Team des débuts), dont chaque morceau semble vivre plusieurs vies successives (la palme à l’enchaînement They Got Therapy For That / Hard Pass On The Afterlife / Thursday Night At Don Hills, 18 minutes à eux trois et autant de mouvements ou pas loin), à l’équilibre entre vibe rétro/baroque des samples et futurisme aventureux des compositions (Orgy At The Port Authority). Folie bariolée, contrepieds ludiques, beatmaking à la virtuosité discrète (George Washedington) et fausse légèreté sur fond de méditation sur le passage de vie à trépas ou sur la dépression (Attack Of The Sunrise People) : on a enfin retrouvé le Blockhead qu’on aimait !

Elnorton : Comment résumer un tel récital ? Pourtant, cette pochette ne laissait rien présager de grandiose, pas plus que certaines des dernières productions de l’immense Blockhead, à l’exception notable d’un Space Werewolves Will Be The End Of Us All dont je reste friand. Mais avec Mortality Is Lit !, le producteur renoue avec l’énergie, l’élégance et l’évidence de The Music Scene, que l’on pensait être son indépassable sommet et qui pourrait bien laisser sa place à ce nouveau cru.
Par où commencer ? Déjà, ce disque comporte très peu de temps faibles (Earth’s Farewell Tour, en deuxième position, est sans doute l’un des morceaux les moins passionnants, malgré son crescendo d’intensité final). Mais surtout, Blockhead semble totalement libéré, alternant entre samples survitaminés, basses lourdes, cut-up vocaux décomplexés (Orgy At The Port Authority réunit ces deux derniers aspects pour un résultat addictif), drums percutants, mais également synthés plus mélancolique et instruments à vent dopant parfois l’ensemble.
Difficile de détacher quelques morceaux de ce disque qui multiplie les idées et contrepieds, sans jamais être déplaisant, mais Dolphin Lundgren est un tube incontournable évoquant effectivement le meilleur de The Go ! Team, tandis qu’un morceau comme Burning Man In Tehran convoque, lui, le premier album de The Avalanches. Arrêtons nous ici pour ne pas procéder à un avis track-by-track qui ne conviendrait pas à l’exercice de l’avis express mais l’on ne peut que vous encourager à écouter cette pépite si vous aimez l’abstract hip-hop, RJD2, DJ Shadow et tout ce qui y ressemble de près ou de loin.



2. The Bad Plus - Complex Emotions

Rabbit : Deux ans après The Bad Plus dont le titre homonyme symbolisait un renouveau pour le groupe, le pianiste Orrin Evans, qui lui-même avait succédé en 2018 à Ethan Iverson, ayant laissé place à Chris Speed (sax) et Ben Monder (guitare électrique), le désormais quatuor de Minneapolis toujours emmené par Reid Anderson à la basse surprend moins mais impressionne toujours par sa maîtrise et son incandescence. Complex Emotions flirte ainsi plus que jamais sur les morceaux les plus dynamiques avec le versant improvisateur d’un Tortoise (les jams scéniques avec Rob Mazurek notamment), la guitare n’étant pas sans évoquer Jeff Parker (French Horns, Cupcakes One, Deep Water Sharks), tout en ménageant davantage de méditations saxophoniques que sur l’opus précédent sans pour autant que la batterie de Dave King ne cesse de bouillonner, instaurant des atmosphères tour à tour mélancoliques (Grid/Ocean, Carrier), inquiétantes (Li Po) ou plus lumineuses (Casa Ben). Un grand cru !

Ben : Pas vraiment au diapason de Rabbit sur ce coup-là, j’avoue être resté sur ma faim à l’écoute de ce disque et ne pas avoir ressenti les Complex Emotions promises par le titre. Rien de déshonorant dans cet album, loin de là. Il s’écoute même avec plaisir, particulièrement lorsque le tempo s’élève (French Horns). Il lui manque toutefois, à mes yeux, les aspérités nécessaires pour en faire un album mémorable. Un excellent titre toutefois : le très réussi Deep Water Sharks, plongée en eaux troubles, au confluent de l’expérimental et du jazz.

Le Crapaud : Assez d’accord avec Ben. L’attente suscitée par le titre de l’album et surtout par l’expérience de ce groupe avait nettement élevé nos exigences, tant ce renouveau avait produit d’excitation il y a deux ans. Or, Complex Emotions n’est pas vraiment à la hauteur. Mais c’est tout de même un bon album ! On prend plaisir à écouter cette frappe si particulière de Dave King dont le jeu rock et le son jazzy ont fait la marque, les compositions captivantes de Reid Anderson, les envolées complexes jouées à l’unison par la guitare et le saxophone. C’est bon. Les morceaux, toutefois, n’accrochent pas aussi efficacement que l’album précédent. C’est un peu mou. D’ailleurs, Li Po, le dernier titre, témoigne peut-être de cette volonté d’exprimer des Complex Emotions en empruntant une voie nouvelle, plus aérienne, lorgnant vers l’ambient... Mais qui se finirait quand même dans un free jazz infernal ! Sont-ce les prémices d’une nouvelle mutation ?



3. The Innocence Mission - Midwinter Swimmers

Rabbit : Cet énième bijou du couple Peris, dont la chanson A Different Day s’est déjà frayé un chemin par ici, prend quelque peu le contrepied de la luxuriance de See You Tomorrow,Karen Peris jouait d’une dizaine d’instruments dont pas mal de piano, et du merveilleux album solo de cette dernière, A Song Is Way Above the Lawn, lequel bénéficiait, tout comme Sun on the Square quelques années plus tôt, des interventions de leurs deux enfants désormais grands aux arrangements de cordes. Avec Midwinter Swimmers, dont la plupart des titres comme à l’accoutumée ont été écrits et composés par la Pennsylvanienne, on est plutôt du côté de l’indépassable We Walked in Song (cf. Sisters and Brothers pour ne citer que le plus évident) : un 13e opus recentré à l’exception du très chamber pop We Would Meet In Center City sur la guitare acoustique et les percussions, noyé dans une reverb nostalgique qui lui confère une aura sépia presque lo-fi, et dont le songwriting au spleen chaleureux et réconfortant se suffit à lui-même, capable d’élans insoupçonnés comme cette coda à tomber par terre de This Thread Is a Green Street lorsque la batterie s’emballe pour soutenir la fragilité paradoxalement rassurante du chant de Karen. Classique instantané.

Riton : Un bijou, c’est peu dire ! Pour moi ni plus ni moins que l’album folk le plus poignant de cette année 2024 (sur le podium avec Laura Marling et Chantal Acda). Midnight Swimmers est de ces albums dont l’écoute semble familière dès les premières notes mais où la redite n’existe pas. La superbe voix de Karen Peris sert comme à l’accoutumée les merveilleux et discrets arrangements de piano et de guitare, qui se font des plus réconfortants en ces temps maussades. Fortement conseillé au pied du feu (ou collé au radiateur), avec un bon chocolat chaud et un bouquin !

Ben : Voilà une sortie à côté de laquelle j’étais totalement passé. Ce qui aurait été dommage car Midwinter Swimmers est un très bel album. Je partage donc plutôt l’enthousiasme de mes camarades et les rejoins particulièrement sur la qualité de la production savamment brinquebalante, rapprochant ce disque du One Year de Colin Blunstone (en un peu plus chargé tout de même). Le chant, légèrement trop affecté à mon goût, m’empêche d’entrer suffisamment dans l’émotion ; mais les réussites sont nombreuses avec, pour point d’orgue, le superbe Orange Of The Westering Sun.



4. The Body - The Crying Out of Things

Riton : Deuxième album cette année pour notre duo hyperactif portlandais préféré, après une collaboration plus que réussie plus tôt dans l’année avec Felicia Chen aka Dis Fig (que l’on retrouve d’ailleurs ici au chant additionnel sur l’avant-dernier titre The Building). The Crying Out of Things ne fait qu’enfoncer le clou d’une atmosphère plus que jamais oppressante. Du bruit et des beats désincarnés à souhait se faisant l’écho d’une souffrance relayée par les cris suraigus de Chip King. La guitare, elle, que l’on pensait définitivement muée en textures abrasives, retrouve de-ci, de-là, de son corps et de ses cordes sur les très doomy End of Line et All Worries nous rappelant que l’on est encore face à un groupe de metal, certes inclassable... qui en 20 ans depuis le premier album (déjà !!) ne s’est jamais mordu la queue et continue à passionner.

Rabbit : Effectivement deux albums, deux chefs-d’œuvre cette année pour le groupe le plus singulier qu’aient connu les "musiques extrêmes" ces deux dernières décennies. Malgré une impressionnante productivité et des sommets après lesquels ils pourrait sembler difficile de passer (je pense en particulier à I Have Fought Against It, But I Can’t Any Longer. en 2018 ou aux deux opus successifs du side project Sightless Pit ces dernières années), Lee Buford et Chip King parviennent toujours à varier dans leur approche pour mieux nous captiver, ici avant toute chose, sur une première moitié d’album capable d’une véritable grand écart entre doom metal (Careless and Worn), punk hardcore (Less Meaning) et beatmaking à la Techno Animal (A Premonition), par la conjonction d’une batterie belliqueuse tendue comme pas permis et de murs de saturation herculéens d’où parviennent à s’extraire les hurlements de harpie de Chip King, puis par ce ralentissement inattendu à partir de The Citadel Unconquered menant sans avoir l’air d’y toucher à une fin de disque presque éthérée (on aura même droit aux violons sur All Worries, comme à la grande époque des collaborations avec Chrissy Wolpert au chant). Dément !



5. Andrea Belfi & Jules Reidy - dessus oben alto up

Rabbit : "Associé cette fois au guitariste australien Jules Reidy, adepte comme lui de métissages électroniques dilatant les frontières connues de son instrument de prédilection, l’auteur dAlveare semble d’abord changer de paradigme à l’entame de ce dessus oben alto up, dont l’intitulé condense les titres des 4 morceaux qui le constituent (le mot "dessus" en 4 langues), avec une ouverture particulièrement feutrée quelque part entre folk scintillante, electronica contemplative et jazz cotonneux. Mais chassez le naturel et il ne faut pas bien longtemps pour le voir revenir au galop, et la batterie, d’abord par à-coups sur un oben libertaire et psyché, puis au gré d’une dynamique fébrile et hypnotique sur alto au diapason des riffs acoustiques hachurés de Reidy et de motifs kosmische semi-aléatoires, a tôt fait de sortir de sa réserve, tutoyant à nouveau les abstractions électroniques que l’on connaît à l’Italien, ancien pensionnaire de Room40 et iikki."

< lire l’avis en entier >

Ben : Découvert lors de cette session d’écoutes, cet album est sans conteste mon coup de cœur de cette sélection ! Libres, passionnants, surprenants, envoûtants : ces quatre titres constituent la quintessence du (vrai) underground. Chaque pièce s’encastre parfaitement dans un ensemble plus vaste à la cohérence appréciable. Hypnotisant de bout en bout, dessus oben alto up propose en permanence des variations sur les mêmes ambiances sans jamais se répéter. Belfi et Reidy excellent dans la gestion des silences et des espaces magnifiés par une utilisation aussi parcimonieuse qu’intelligente de la batterie. Un très grand disque.



6. Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp - Ventre Unique

Le Crapaud : Avec toujours cet art de la synthèse et de la polymorphie, l’Orchestre Dada promène de disque en disque, sans faux-pas, son cabaret foutraque punk et hypnotique. Là, une pluralité de voix (dont celle du chanteur de Frànçois and The Atlas Mountains), en français et en anglais, s’invite sur le magma jubilatoire de la fanfare genevoise, ce qui n’est pas sans jeter encore plus de couleurs sur le chatoiement déjà vivace des harmonies de l’orchestre. Chatoiement, oui, explosion de couleurs, bigarrure, c’est avec les yeux qu’on écoute cet énigmatique Ventre Unique. Peut-être ce titre veut-il rappeler que ce projet quasi pharaonique est d’abord l’œuvre d’un seul homme, Vincent Bertholet, qui compose presque tous les morceaux et officie à la contrebasse (ainsi que dans Hyperculte) depuis le premier album, en 2010. Mais ce serait ignorer la dimension éminemment collective de cette aventure, qui comprend actuellement douze musiciens et deux ingénieurs du son ! Après un précédent album assez désespéré (We’re OK. But We’re Lost Anyway.) qui nous avait déjà beaucoup stimulés, ce sixième album chante un monde certes désenchanté, mais dont il résulte une forme de contemplation béate et beaucoup de combattivité, en alternance. “C’est assez inédit comme forme de tristesse/l’extinction de l’espèce” nous dit l’Orchestre Tout Puissant, ou comment rester ouvert à l’étonnement devant l’effondrement...



- POUR OU CONTRE : The Cure - Songs of a Lost World

Rabbit : Full disclosure, je n’ai jamais été un inconditionnel de la bande à Robert Smith, malgré toute la sympathie que l’on est bien forcé d’avoir pour le bonhomme. J’apprécie bien sûr quelques albums (Pornography en tête, pour son atmosphère générale surtout et son soupçon de radicalité), des morceaux par-ci par-là mais pas la disco des Britanniques dans son ensemble, loin de là. On connait les fanzouzes du combo : prompts à célébrer leurs idoles à l’aura disproportionnée sitôt un nouvel opus annoncé, tout aussi prompts à reconsidérer la qualité de l’album en question une fois l’excitation retombée. Il en ira probablement de même d’ici quelques mois pour ce Songs of a Lost World survendu de manière aberrante : un album mollasson suintant la nostalgie 80s jusque dans ses rares incursions vaguement sombres et rugueuses (Warsong), et dont la poignée de compos un tant soit peu ambitieuses (And Nothing Is Forever, I Can Never Say Goodbye) sont plombées d’emblée par des arrangements de claviers et de synthés au lyrisme sirupeux. Allez, admettons que le crescendo en clair-obscur d’Endsong n’est pas trop mal, avec sa petite vibration saturée, mais pas de quoi fouetter un chat... ni plus ni moins, pour être honnête, qu’avec la plupart de leurs disques post-Disintegration.

Riton : Ni pour, ni contre, mais plutôt insensible à cet album somme toute quelconque encensé par la critique et les fans inconditionnels (dont je ne fais, vous l’aurez compris pas partie). J’ai pourtant essayé de l’aimer, ce Songs of a Lost World, à m’accrocher à ces quelques belles choses parsemées au milieu d’un ensemble nettement trop kitsch à mes oreilles : l’émotion sous-jacente d’un Alone (et surtout lorsqu’arrive la voix du maître Robert Smith) en guise d’introduction est vite balayée par ces sonorités de clavier à hérisser le poil dans le mauvais sens... Sans exagérer et évoquer la souffrance, ça n’en restera pas moins un disque sur lequel je ne reviendrai probablement jamais... et personne ne m’en voudra.

Elnorton : Que serait un "pour ou contre" sans un pour ? Il faut donc que j’endosse ce rôle mais, en toute honnêteté, il n’y aura guère besoin de me forcer car j’ai réellement apprécié ce Songs of a Lost World qui s’affirme assez aisément comme le meilleur cru depuis un Disintegration forcément découvert à posteriori puisque je n’avais à sa sortie que quelques mois.
Cette mise en abyme me paraît nécessaire : je n’ai jamais été contemporain d’un album réussi de The Cure. Je m’attendais donc à un énième ratage et l’introduction Alone m’a hérissé les poils. Certes, les synthés sont un brin sirupeux et l’ensemble nostalgique à souhait. Mais la nostalgie ne pourrait-elle pas être, parfois, un ressenti digne d’intérêt ?
Et si la production a été critiquée par certains puristes, tout me semble vraiment à sa place sur cet album. Principale réussite, la voix de Robert Smith semble ne pas avoir bougé d’un iota depuis trois décennies si bien que je n’ai lu aucune des nombreuses critiques évoquer ce point alors qu’à peu près tous les autres aspects ont été ici ou là pointés du doigt. Mais surtout, les compositions sont solides et envoûtantes, avec Alone, donc, puis And Nothing Is Forever et son délicat piano. Mais c’est surtout la deuxième partie du disque qui emporte la mise, avec une ambiance en permanence sur le fil entre rage contenue, énergie du désespoir et nostalgie mélancolique, que ce soit sur Drone:Nodrone, All I Ever Am et surtout le sommet Endsong qui n’aurait pas fait pâle figure sur un Disintegration dont ce disque constitue le petit frère tardif. Les millennials, qui auront (re)découvert The Cure avec L’Amour Ouf, auront donc un album de Robert Smith digne de ce nom à se mettre sous la dent en 2024.

Ben : Si je partage avec Rabbit une absence de connivence particulière avec The Cure, je me range plutôt à l’avis de Riton sur ce coup-là. Rien de honteux dans cet album, rien de transcendant non plus. La plupart des morceaux m’ont paru nettement trop longs (et c’est quelqu’un qui aime les drones de vingt minutes qui écrit cela) à cause, notamment, de passages instrumentaux inutilement conséquents. Mon morceau préféré est le single A Fragile Thing (Radio Edit s’il vous plaît), ce qui est assez parlant.




Les classements des rédacteurs pour Novembre 2024


- Rabbit :

1. The Body - The Crying Out of Things
2. The Innocence Mission - Midwinter Swimmers
3. Andrea Belfi & Jules Reidy - dessus oben alto up
4. Painkiller - Samsara
5. The Bad Plus - Complex Emotions
6. PureH - Tetragram
7. Blockhead - Mortality Is Lit !
8. B R A H J A - Nebulizer
9. Full of Hell & Andrew Nolan - Scraping The Divine
10. Jeff Parker ETA IVtet - The Way Out of Easy

- Riton :

1. Mount Eerie - Night Palace
2. The Body - The Crying Out of Things
3. Jeff Parker ETA IVtet - The Way Out of Easy
4. The Innocence Mission - Midwinter Swimmers
5. Full of Hell & Andrew Nolan - Scraping The Divine
6. The Bad Plus - Complex Emotions
7. Blockhead - Mortality Is Lit !
8. Damu The Fudgemunk - Peace of Action
9. Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp - Ventre Unique
10. PureH - Tetragram

- Elnorton :

1. Blockhead - Mortality Is Lit !
2. 154 fRANKLIN - O. P. M.
3. Tokee - Л​Е​Я
4. The Cure - Songs of a Lost World
5. Ben Lukas Boysen - Alta Ripa
6. Tarwater - Nuts of Ay
7. Earthen Sea - Recollection
8. Raoul Vignal - Shadow Bands
9. Garciaphone - Ghost Fire
10. The Declining Winter - Last April

- Ben :

1. R$kp - Weird Place
2. CID-Central Organ For The Interests Of All Dissidents - Opium
3. Andrea Belfi & Jules Reidy - dessus oben alto up
4. ZLEW - Night Ball
5. Synth 44 - Sol Invictus
6. Ghostvolume - El Enmascarado
7. Julie Beth Napolin - Only The Void Stands Between Us
8. Jon Batiste - Beethoven Blues
9. GAISTER - GAISTER
10. Weirs and Magic Tuber String Band - The Crozet Tunnel

- Le Crapaud :

1. Coilguns - Odd Love
2. Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp - Ventre Unique
3. The Bad Plus - Complex Emotions
4. Blockhead - Mortality Is Lit !
5. Spice Programmers - E133
6. Tarwater - Nuts of Ay
7. Andrea Belfi & Jules Reidy - dessus oben alto up
8. Raoul Vignal - Shadow Bands
9. Bribes 4 - The Sky Is Crying
10. The Innocence Mission - Midwinter Swimmers


Articles - 17.12.2024 par La rédaction