Hekla - Turnar

1. Inni
2. Kyrrð
3. Ókyrrð
4. Var
5. Í Ösku og Eldi
6. Ólga
7. Gráminn
8. Flækjur


Sortie le : 14 mars 2025
On avait laissé l’Islandaise Hekla Magnúsdóttir sur l’album Á qui nous l’avait fait découvrir en 2018, et assurément mal nous en a pris. Depuis ce premier long-format (d’emblée pour l’excellent label de musiques expérimentales Phantom Limb, qu’elle n’a jamais quitté depuis), un long EP et un 2e opus (Xiuxiuejar, 2022) ont en effet vu la musicienne évoluer d’une pop ambient spectrale aux vocalises capiteuses et aux distos proéminentes vers le dark ambient, le drone et le sound design pur jus, avec un chant nettement plus minimal et sporadique sur Sprungur EP, puis carrément réduit à des murmures susurrés et autres harmonies vocales manipulées sur le fantomatique et très beau Xiuxiuejar, déjà entrecoupé d’incursions saturées voire abrasives aux entournures.
Toutefois avec Turnar, on passe encore un palier et non des moindres, ce 3e album coupant les ponts avec les vélléités mélodiques des débuts. Dès Inni, c’est ainsi à un véritable score de bande originale imaginaire funeste et forte en contrastes (cf. le final Flækjur en particulier) que nous convie Hekla, tout en basses grondantes et en harmonies monumentales évoquant pourquoi pas les grandes heures de Talvihorros ou même le Tim Hecker des années 2000. Les nappes de vocalises éthérées sont toujours de la partie, de même que les sonorités caractéristiques du thérémine, instrument de prédilection de l’Islandaise qui en tire parfois, l’orgue et les synthés aidant, une sorte de musique sacrée du XXIe siècle aux motifs dissonants (Kyrrð, pas loin non plus d’un Richard Skelton), entre deux instrus d’anticipation plus massifs et hantés (Var, Í Ösku og Eldi), un goût pour la dystopie qui s’accommode ici et là de pulsations saisissantes (Gráminn).
Une belle claque en somme, qui devrait également laisser des traces du côté des amateurs de Terminal Sound System, The Haxan Cloak, Matthew Collings ou même Ben Frost, tous dépositaires à leur manière de ce genre de soundtracks mentaux sismiques et escarpés.

Toute l’équipe s’y est mise au pas de course pour sortir suffisamment tôt ce premier bilan automnal en pas moins de 23 avis express et extraits de chroniques. Il faut dire que le mois d’octobre se révèle tout aussi chargé et qu’on a déjà la tête dans le guidon pour la suite (...)

Hekla fait partie de ces curiosités qui, de part la nature même de leur musique, ne peuvent que susciter notre intérêt. Ici, c’est l’utilisation quasi-exclusive du thérémine, cet instrument de musique électronique datant de 1919 qui va apporter toute sa singularité à ce premier (...)


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