100 artistes, 100 albums : le bouquet final.
La saga de l’été 2008 chez indierockmag était consacrée à 100 albums, 100 artistes : les incontournables. 10 épisodes qui nous auront permis, on l’espère, de vous faire découvrir ou redécouvrir de votre salon classiques avérés, pépites oubliées, coups de coeur personnels et autres laissés pour compte de la grande Histoire, bien souvent injuste, de la musique moderne.
Mais comme les lecteurs attentifs que vous êtes l’auront certainement remarqué, sur les 100 albums promis, la liste récapitulée ci-dessous n’en compte plus que... 99. La faute au quintette d’Oxford encore, ça. Car non content d’avoir rallié une écrasante majorité de suffrages sur le forum pour occuper cette première place presque convenue qui ne manquera pas d’agacer les derniers réticents, OK Computer nous a posé un problème de taille : aucun album ne faisait l’unanimité à la rédaction en tant que binôme potentiel du chef-d’oeuvre de Radiohead. Et pourtant chacun d’entre nous tentait d’imposer son propre favori choisi dans la douleur parmi les innombrables recalés de notre sélection terriblement drastique et parfois même tragiquement aléatoire. Résultat, vous aurez finalement droit non pas à 100 albums, c’eut été trop rond, trop parfait, trop lisse en fin de compte au regard de la personnalité des albums qui constituent ce classement, mais bien à 109. Et de sang neuf on en aura eu grand besoin pour venir à bout de ce projet un brin démesuré : un grand merci donc à nos nouvelles recrues Pol et Aubry qui se sont jetées à l’eau pour l’occasion, et bien sûr à notre reporter freelance Jediroller, dernier rempart inébranlable face à l’inévitable explosion des consignes de format que nous autres avons tous plus ou moins mises à mal à des degrés divers. Mais trêve de salamalecs et place aux cartes blanches des rédacteurs, 10 albums supplémentaires rien que pour vos oreilles.
Top 50 indierockforum |
complément de la rédaction |
1. Radiohead - OK Computer (UK - 1997) | le meilleur des recalés |
2. The Smiths - The Queen Is Dead (UK - 1986) | The Stone Roses - The Stone Roses (UK - 1989) |
3. Pixies - Surfer Rosa & Come On Pilgrim (US - 1988) | Throwing Muses - Throwing Muses (US - 1986) |
4. The Velvet Underground - The Velvet Underground & Nico (US - 1967) | The Modern Lovers - The Modern Lovers (US - 1976) |
5. Sonic Youth - Goo (US - 1990) | Yo La Tengo - And Then Nothing Turned Itself Inside-Out (US - 2000) |
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6. Jeff Buckley - Grace (US - 1994) | Stina Nordenstam - And She Closed Her Eyes (Suède - 1994) |
7. Sigur Rós - Ágætis Byrjun (Islande - 1999) | Talk Talk - Spirit Of Eden (UK - 1988) |
8. The Clash - London Calling (UK - 1979) | The Specials - Specials (UK - 1979) |
9. My Bloody Valentine - Loveless (US - 1991) | The Boo Radleys - Giant Steps (UK - 1993) |
10. Neil Young - Harvest (Canada - 1972) | OP8 - Slush (US - 1997) |
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11. Blonde Redhead - Misery Is A Butterfly (US - 2004) | Dead Can Dance - Toward The Within (Australie / UK - 1994) |
12. Joy Division - Closer (UK - 1980) | Wire - Pink Flag (UK - 1977) |
13. GY !BE - Yanqui U.X.O. - (Canada - 2002) | Sole - Live From Rome (US - 2005) |
14. Portishead - Dummy (UK - 1994) | David Axelrod - Songs Of Experience (US - 1969) |
15. Nick Drake - Five Leaves Left (UK - 1969) | Chico Buarque & Ennio Morricone - Sonho de um Carnaval (Brésil / Italie - 1970) |
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16. David Bowie - The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (UK - 1972) | Hawksley Workman - For Him And The Girls (Canada - 1999) |
17. Air - 10,000 Hz Legend (France - 2001) | Serge Gainsbourg - Histoire de Melody Nelson (France - 1971) |
18. Massive Attack - Mezzanine (UK - 1998) | Isaac Hayes - Hot Buttered Soul (US - 1969) |
19. Nick Cave & The Bad Seeds - Murder Ballads (Australie - 1996) | Tindersticks - Second Album (UK - 1995) |
20. Bob Dylan - Blonde On Blonde (US - 1966) | Tim Hardin - Suite For Susan Moore (US - 1970) |
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21. Grandaddy - The Sophtware Slump (US - 2000) | My Morning Jacket - It Still Moves (US - 2003) |
22. Tom Waits - Rain Dogs (US - 1985) | Ed Harcourt - Here Be Monsters (UK - 2001) |
23. The Kinks - Are The Village Green Preservation Society (UK - 1968) | The Magnetic Fields - 69 Love Songs (US - 1999) |
24. Ride - Nowhere (UK - 1990) | The Jesus And Mary Chain - Psychocandy (UK - 1985) |
25. Pavement - Wowee Zowee (US - 1995) | Neutral Milk Hotel - In The Aeroplane Over The Sea (US - 1998) |
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26. Interpol - Turn On The Bright Lights (US - 2002) | The Psychedelic Furs - World Outside (UK - 1991) |
27. The Doors - The Doors (US - 1967) | Echo And The Bunnymen - Ocean Rain (UK - 1984) |
28. Beck - Odelay - (US - 1996) | Funkadelic - Maggot Brain (US - 1971) |
29. Television - Marquee Moon - (US - 1977) | John Coltrane - Giant Steps (US - 1959) |
30. Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (UK - 1973) | Syd Barrett - The Madcap Laughs (UK - 1970) |
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31. Sufjan Stevens - Illinoise (US - 2005) | The Divine Comedy - Liberation (UK - 1993) |
32. P.J. Harvey - To Bring You My Love (UK - 1995) | Big Brother & The Holding Company - Cheap Thrills (US - 1968) |
33. Nirvana - In Utero (US - 1993) | Garbage - G (US - 1995) |
34. The Beatles - Abbey Road (UK - 1969) | The Zombies - Odessey & Oracle (UK - 1967) |
35. The Cure - Disintegration (UK - 1989) | Cocteau Twins - Treasure (UK - 1984) |
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36. Belle & Sebastian - If You’re Feeling Sinister (UK - 1996) | Young Marble Giants - Colossal Youth (UK - 1980) |
37. The Strokes - Is This It (US - 2001) | The Jon Spencer Blues Explosion - Acme (US - 1998) |
38. Mogwai - Young Team (UK - 1997) | Low - Trust (US - 2002) |
39. Elliott Smith - XO (US - 1998) | The Go-Betweens - 16 Lovers Lane (Australie - 1988) |
40. Love - Forever Changes (US - 1967) | The Pale Fountains - Pacific Street (UK - 1984) |
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41. dEUS - The Ideal Crash (Belgique - 1999) | Zita Swoon - Life = A Sexy Sanctuary (Belgique - 2001) |
42. Slint - Spiderland (US - 1991) | Tortoise - TNT (US - 1998) |
43. DJ Shadow - Endtroducing (US - 1996) | Beastie Boys - Paul’s Boutique (US - 1989) |
44. Eels - Electro-Shock Blues (US - 1998) | Fiona Apple - Tidal (US - 1996) |
45. The Beach Boys - Pet Sounds (US - 1966) | The Auteurs - New Wave (UK - 1993) |
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46. Blur - Think Tank (UK - 2003) | Deltron 3030 - Deltron 3030 (US - 2000) |
47. The Flaming Lips - The Soft Bulletin (US - 1999) | Spacemen 3 - Recurring (UK - 1991) |
48. The Dandy Warhols - Thirteen Tales From Urban Bohemia (US - 2000) | Sebadoh - Bubble & Scrape (US - 1992) |
49. Sparklehorse - It’s A Wonderful Life (US - 2001) | The Cardigans - Gran Turismo (Suède - 1998) |
50. Pulp - This Is Hardcore (UK - 1998) | XTC - Apple Venus Vol. 1 (UK - 1999) |
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Aphex Twin - Richard D. James Album (UK - 1996)
Quelques raisons parmi tant d’autres de citer cet album à la place tant convoitée de dauphin du quintette d’Oxford :
parce que sans Aphex Twin, Radiohead en serait peut-être bien resté à ses guitares et Björk à sa pop des Debut ;
parce que derrière la pochette la plus effrayante d’une discographie qui en compte pourtant d’autres, Richard D. James signe bel et bien avec cet album dédié à son frère aîné mort à la naissance, lui-même nommé Richard James, son oeuvre la plus accessible et la plus personnelle... voire même la plus riche et passionnante devant le gargantuesque Drukqs ;
parce que les discos exemplaires d’Autechre et Boards Of Canada, artistes tout aussi importants - et plus constants dans le génie - du label électro anglais Warp Records, ne comptent aucun album qui ait su marier avec une telle concision foisonnement expérimental visionnaire et format pratiquement qualifiable de pop, entre rythmiques déphasées et cordes synthétiques au lyrisme étrange autant que touchant, groove martien délicieusement absurde et comptines électro débordant d’une tendresse improbable, envolées épileptiques ténébreuses et candeur de voix d’enfants... le plus souvent tout en même temps ;
parce que la vibrante Girl/Boy Song est d’une telle générosité et d’une telle évidence que le londonien Adem s’est débrouillé de lui trouver des paroles et une place de choix sur son album de reprises Takes paru en mai dernier, au milieu de chansons signées PJ Harvey, dEUS, Yo La Tengo, Low ou encore... Björk.
parce que cette dernière a dit un jour qu’Aphex Twin était le plus grand musicien contemporain, et qu’elle n’était pas loin d’avoir raison.
RabbitInYourHeadlights
Björk - Post (Islande - 1995)
S’il était besoin d’énumérer les raisons du choix de Björk et de Post à cette place du classement, ce serait très simple. Il y a tout d’abord cette personnalité et cette voix qui font de l’Islandaise une artiste pas tout à fait comme les autres. Ses directions et ses choix artistiques avec ici les collaborations de Tricky, Graham Massey (808 State) et Howie Bernstein (dit Howie B). Son besoin d’innover, d’expérimenter, d’aller à la recherche de sons encore inexplorés et de dépasser les idées reçues. Le fait que Debut puis Post sont les premiers à m’avoir ouvert aux musiques dites électroniques (après Technotronic et 2 Unlimited, mais c’est une autre histoire). Et les chansons bien sûr, que ce soit la reprise jamais égalée de Blow A Fuse de Betty Hutton, renommée pour l’occasion It’s Oh So Quiet, ou des titres originaux comme Army Of Me, Enjoy, Isobel, Possibly Maybe, I Miss You, ou encore Hyper-Ballad qui fait partie de ces chansons dont on voudrait que jamais elles ne s’arrêtent :
Pix
Can - Tago Mago (Allemagne - 1971)
Ça n’aurait pas été une surprise de voir Tago Mago figurer au sein de ce classement tant cet album du groupe allemand a influencé, directement ou non, des générations de musiciens. Affranchie de tous codes, leur musique mêle rock psychédélique, influences jazz et électro, rythmiques tribales et autres expérimentations bruitistes. Ainsi, si la première partie de Tago Mago se veut orientée rock, parfois minimaliste, la seconde est, elle, beaucoup plus noisy mais jamais inaudible, le chant de Damo Suzuki s’est transformé tantôt en complaintes fantomatiques (Aumgn), tantôt en cris désespérés (Peking O), le tout demeurant angoissant et oppressant.
Can a conçu ici un album sans âge, venu de nulle part et de partout à la fois dont la modernité ne cesse de surprendre à chaque écoute.
Spydermonkey
Cat Power - Moon Pix (US - 1998)
Pour visualiser Moon Pix, imaginez simplement une route balayée par la pluie et le vent avec en arrière-plan des éclairs foudroyants qui zèbrent le ciel. Pensez juste à une simple guitare qui pleure comme le ciel qui déverse sur vous ses larmes. Et puis à une voix, dépouillée et bouleversante qui vous balance des banalités, tellement ordinaires et presque insignifiantes, qu’elles vous prennent à la gorge. Le souffle de Moon Pix est la parfaite retranscription de ces scènes, tellement fantasmées on ne sait trop pourquoi, d’après-midi pluvieuses de novembre où l’on se morfond dans un état de béatitude et de mélancolie. Le récit de cette affligeante et grave banalité va même jusqu’à intégrer le fameux bruit du tonnerre qui gronde (Say) et vous faire réellement ressentir cette sensation où se confrontent délicieusement langueur et bonheur.
Rien ne pouvait mieux aller aux côtés de Radiohead que ce disque qui n’en partage aucun aspect.
Casablancas
Dominique A - Remué (France - 1999)
Les frenchies, les beaux gosses, l’anglicisation de la musique, mon dieu comme c’est pas simple de manoeuvrer dans ce contexte. Et pourtant ici en France, se côtoient encore des gens simples, des artistes talentueux et tout un petit monde qui sait rendre hommage à Dominique A à chacune de ses sorties. Depuis plus de 15 ans, il a beaucoup donné et en 1999, on se souvient avoir pris peur à la sortie de Remué : un album sombre au possible, étouffant, qui prend à la gorge pendant près de 55 minutes. Oui, on a pris peur, on a touché le fond, et on a continué à aimer chaque jour un peu plus cet album unique, indispensable. Attention, artiste influent et auteur d’une discographie exemplaire.
Indie
Hood - Cold House (UK - 2001)
En cette rentrée 2008 et avec l’automne qui pointe le bout de son nez, on aurait bien aimé avoir des nouvelles de Hood. Un bref coup d’oeil sur le site officiel du groupe nous apprend que celui-ci est en congé sabbatique... pour 2007 et nous renvoie vers les projets parallèles des frères Adams (Bracken et The Declining Winter). Le groupe de Leeds, extrêmement prolifique à la fin des années 90, a ainsi appris à se faire rare. Comme si une signature chez Domino et une reconnaissance de plus en plus grande, risquait de mettre à mal la discrétion et l’humilité de ce groupe d’artisans qui a refusé de vivre de sa musique. Délaissant l’exposition médiatique, Hood a toujours privilégié l’essentiel : laisser parler sa musique, trouble et mélancolique, à peine illustrée des quelques photos de paysages abandonnés et arides qui ornent les pochettes de ses albums. 7 ans depuis Cold House, apogée d’un post-rock rural perverti le temps d’un album par l’abstract hip-hop de cLOUDDEAD. 7 ans qu’on y revient à chaque automne, y croiser Talk Talk, Eno, The Cure ou Nick Drake, y sentir le froid s’attaquer au moindre membre, le désespoir s’infiltrer par le moindre orifice et l’ennui suinter par tous les pores. Rarement musique aura réussi le tour de force d’être à la fois aussi hostile et réconfortante, rarement un album aura aussi bien porté son nom.
Aurélien
Jack - The End Of The Way It’s Always Been (UK - 2002)
Il y a des artistes aussi talentueux soient-ils, qui resteront à jamais dans l’ombre. A moins d’un miracle, ils auront beau tout donner, le succès restera confidentiel et ce de manière inexplicable. C’est le cas de Jack qui avec ce troisième album réussit l’album pop quasi-idéal de ce début de millénaire. Entre mélodies désenchantées et faussement joyeuses sur lesquelles se posent des textes à l’écriture ironique et désabusée, ce duo écossais réussit à rendre hommage à ses glorieux aînés que sont au hasard Scott Walker ou David Bowie, tout en ayant le regard tourné vers l’avenir et la modernité avec l’utilisation de nouvelles technologies d’enregistrement. A la fois inventive et originale, la musique de Jack se libère ainsi du classicisme déjà superbe qui le caractérisait sur ses deux opus précédents. Mais cette fraîcheur et cette légèreté ne suffiront pas, le groupe emmené par Anthony Reynolds (qui a sorti en 2007 un remarquable premier album solo annoncé malheureusement comme son dernier) abandonnera la partie et gardera à vie son statut de beautiful loser et une place dans notre panthéon personnel.
Darko
Madrugada - The Nightly Disease (Norvège - 2001)
Oh, allez, ne nous leurrons pas, TOUS les albums du groupe norvégien sont bons. Mais c’est celui-là qui synthétise le mieux cet habile mélange entre blues, lyrisme absolu à la Doors, voix caverneuse à la Nick Cave, folk et envolées lyriques et guitaristiques extrêmes et d’une beauté à couper le souffle. Ecouter Step Into This Room And Dance For Me ou Hands Up - I Love You sans rien ressentir est signe d’un manque pathologique de coeur... Peu de groupes auront su mêler à ce point sentiments, lyrisme et maîtrise.
A ce sujet, d’ailleurs, si mon choix s’est porté sur ce groupe, c’est en hommage à Robert S. Burås, génial guitariste du groupe, décédé dans des circonstances encore floues et mystérieuses à son domicile le 12 juillet 2007. Un dernier album est paru cette année avec ses derniers enregistrements, le groupe est reparti en tournée, mais, sans lui, sûr que l’avenir est incertain... et c’est bien triste.
Lloyd_cf
Oxbow - The Narcotic Story (US - 2007)
The Narcotic Story a été conçu comme la bande originale d’un film qui n’existe pas encore. On l’imagine en noir et blanc granuleux, avec des ambiances nocturnes, urbaines et pluvieuses, peuplé de losers fripés, de mégots mal étouffés et de réverbères grésillants. Dans le rôle de l’anti-héros, Eugene S. Robinson gémit, murmure, gargouille, hurle, déglutit, souffle sous l’emprise de ce qui semble être une véritable armée de démons intérieurs, sur fond de blues déconstruit battant au rythme d’un coeur malade, entre montées orchestrales et fulgurances électriques. Récit elliptique d’une descente dans les bas-fonds du désir, The Narcotic Story vous emporte dans un flot émotionnel d’une intensité rarement égalée.
Ce disque d’une noirceur lumineuse a de sacrées griffes. Si vous vous laissez prendre, il ne vous lâchera plus.
Jediroller
The Six Parts Seven - Casually Smashed To Pieces (US - 2007)
Parce que n’importe quel autre choix ferait pâle figure comparé au OK Computer de Radiohead, et parce que le chant a largement été mis à l’honneur jusqu’ici, autant traverser l’Atlantique et aller évoquer les Six Parts Seven. Ce groupe de l’Ohio et son post-rock exclusivement instrumental et hautement relaxant a frappé fort il y a un an avec la sortie de son cinquième opus, le merveilleux Casually Smashed To Pieces. Rares sont les formations capables de créer une telle harmonie musicale, chaque instrument utilisé apparaissant comme le juste complément des autres. Et c’est ainsi que guitare, batterie, vibraphone et parfois trompette s’assemblent mélodieusement et nous captivent avec douceur tout en nous préservant de l’ennui.
Pol
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The Six Parts Seven sur IRM
- Sulfure Session #1 : Aidan Baker (Canada) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Sulfure Session #2 : The Eye of Time (France) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
- Sacco & Vanzetti - BEHEMOTH
- Ari Balouzian - Ren Faire OST
- Robin Guthrie - Astoria EP
- Maxence Cyrin - Passenger
- Le Crapaud et La Morue - La Roupette
- Nappy Nina & Swarvy - Out the Park
- Greg Cypher - Hello, I Must Be Going
- Hugo Monster feat. Paavo (prod. LMT. Break) - Checks In The Mail
- Bruno Duplant - du silence des anges
- Roland Dahinden performed by Gareth Davis - Theatre Of The Mind
- Ari Balouzian - Ren Faire OST
- Sacco & Vanzetti - BEHEMOTH
- IRM Expr6ss #14 - ces disques de l’automne qu’on n’a même pas glissés dans l’agenda tellement on s’en foutait : Primal Scream ; Caribou ; Tyler, The Creator ; Amyl and the Sniffers ; Flying Lotus ; The Voidz
- Tarwater - Nuts of Ay
- Hania Rani - Nostalgia