Comité d’écoute IRM - session #18 spéciale hip-hop 2025 - Boxguts & Bloody Monk Consortium, clipping., miles cooke, Fines Double, Kaboom Atomic, RLX, Sacco & Vanzetti, Jak Tripper

Ce comité d’écoute... en petit comité nous permet d’accueillir comme il se doit notre nouveau contributeur, Namor, transfuge de l’excellent podcast Excursions dédié à l’actu hip-hop et en pause depuis peu (mais avis aux curieux compulsifs de l’underground du genre, qui auront de quoi découvrir en remontant le fil de leur grosse vingtaine d’émissions en un peu plus de deux ans). L’occasion d’un numéro de duettistes sur 8 sorties rappées de ce début d’année qui nous ont marqués à divers degrés - dont quelques vrais coups de coeur communs que l’on vous encourage à ne surtout pas rater, d’autant moins si vous êtes amateur de hip-hop du côté obscur !
Rabbit : On ne pensait plus retrouver au micro l’Américain Labal-S, MC du New Jersey qui nous quittait prématurément il y a un peu plus de 4 ans peu après la sortie de la doublette d’EPs Labstract / Labstract 2.0 produits par Beatahoe, compère de l’éminent Boxguts. C’était sans compter sur la durée de gestation parfois démesurée des projets de l’underground hip-hop (procrastination oblige ?), le trio qu’il formait avec le producteur Lex Luger et le rappeur Leeroy Destroy, tous deux Californiens, accouchant de manière posthume en compagnie du susnommé Boxguts d’une suite à leur BOXMONX de 2018, avec cette fois très peu de producteurs invités puisque Lex Luger (crédité en tant que lugerlex) se charge lui-même des instrus de 10 des 13 morceaux du disque. En résultent des écrins idéalement menaçants (TV Extravaganza, Savage Triangle II, Gunpowder), malsains (Gold Bullion, l’impressionnant Stray Ox, War Godz) ou au contraire jazzy et cristallins (le vibraphone d’Hamnesia) pour les flow plus ou moins rauques et débraillés des trois compères, avec une dimension dystopique (Distorted Phantazm) qui n’en pas sans flirter avec Company Flow (cf. les basses massives façon Little Johnny From the Hospitul de l’introductif Unidentified Flowing Objects, ou l’atmosphère de fin de monde de Sun Blood).
Namor : Nouvelle collaboration entre le trio californien et le MC du New Jersey qui fait encore une fois honneur au rap indé en proposant ce qui s’y fait de mieux. Lex Luger à la prod. nous gratifie de sons abrasifs auxquels la petite bande nous a habitués (Savage Triangle II) mais y ajoute une certaine finesse (Hamnesia) que l’ami Boxguts pratique en général assez peu dans ses sorties solo. L’ensemble s’en montre du coup bien plus digeste pour les auditeurs novices (rappelant parfois des ambiances à la Czarface, cf. Gunpowder, Gold Bullion), sans pour autant abandonner ce qui fait le sel de ce rap sans concession, l’atmosphère générale restant tout de même très pesante et les beats arides à souhait (Stray Ox) avec même une petite touche « moderne » dans les rythmiques (Unidentified Flowing Objects). Cet équilibre entre plusieurs sensibilités fait de ce BOXMONX II une porte d’entrée plutôt accessible vers l’univers de ces rappeurs portant haut les valeurs esthétiques d’un certain underground, héritier des sons à la Company Flow comme du rap indé, voire horrorcore, très « violon/piano » des années 2000/2010.
Rabbit : Jamais été client des Californiens dont la hype "noise rap" sur un label tel que Sub Pop peut prêter à sourire, et ça ne va pas changer avec ce disque toujours plus arty et poussif qu’autre chose malgré quelques beats bien troussés. Entre vibe futuriste et déstructurée à la Antipop Consortium sans l’inspiration (Dominator), sound design abstrait à la Pan Sonic sans l’atmosphère (les interludes Simple Degradation) et big beat anachronique à la Prodigy sans l’intensité ni le talent d’un Liam Howlett pour un sampling subliminal et texturé (Change the Channel), je ne retiendrai finalement de ce Dead Channel Sky que son beau final Ask What Happened aux accents drum’n’bass, à la fois tendu, efficace et beaucoup plus atmosphérique que le reste du disque, la coda lyrique et aérienne de Dodger qui s’arrête malheureusement juste au moment où le morceau devenait intéressant, et la présence d’Aesop Rock sur un Welcome Home Warrior néanmoins pas folichon. De quoi regretter comme d’habitude la réputation démesurée du groupe auprès des amateurs de noise qui écoutent du hip-hop deux fois l’an (et pourtant pas rebutés outre mesure par les très mauvais Scams et Mirrorshades).
Namor : Je découvre le trio californien avec ce sixième album et ce n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler une claque. Malgré une bonne volonté évidente, une maîtrise certaine des techniques de production et un MC qui rend une copie plutôt propre en dépit de son côté bavard, le groupe souffre certainement des attentes qu’un groupe vendu comme expérimental et original devrait susciter. Certes, les sons les plus dansants sont en majorité réussis mais ils palissent devant ce que les Anglais proposent en la matière. Quant aux beats déstructurés au feeling un peu acide, ils étaient déjà le lot d’Antipop Consortium il y a 25 ans, de même que les passages chantonnés sont empruntés au rap indé le plus classique. Bien que ce disque se laisse écouter sans déplaisir, les bons moments étant un peu noyés au milieu de titres dispensables et autres interludes ennuyeux, il ne bouleversera pas les certitudes des b-boys les plus aguerris.
Namor : Le MC venu de Brooklyn fait un peu tout sur ce premier album puisqu’en plus de sa présence au micro, il produit une partie des titres. Pour l’épauler on retrouve Jeff Markey (déjà aux manettes pour Armand Hammer) ainsi que Defcee et Skech185 en featuring. À l’écoute de cet album assez court (une dizaine de titres seulement, ce qui est judicieux pour ce contenu un peu déroutant), on n’est pas vraiment étonné d’y voir autant de représentants de Backwoodz Studioz, on se demande même pourquoi Miles n’y est pas signé. Ici pas vraiment de grosses surprises pour les habitués de la clique à Billy Woods (rythmiques heurtées, ambiance jazz glauque, sons inquiétants et abstraits) si ce n’est le flow de Miles qui fait vraiment le taff, sans démonstration excessive, avec ce timbre éraillé et cette impression d’urgence dans le débit qui emportent l’auditeur. Les instrus, inspirées par El-P (Negus) ou MF Doom (A Firsthand Account) sont souvent de franches réussites mais l’ensemble souffre d’un léger manque de constance, principalement parce que les beats produits par Miles sont un peu en dessous. Pourtant, avec ce flow très caractéristique et ces ambiances « surréalistes » bien marquées (cf. le titre du disque), cet album est une alternative tout à fait recommandable pour les amateurs de rap indé dubitatifs devant certaines prods estampillées Backwoodz.
Rabbit : Il faut s’habituer au flow rauque du rappeur new-yorkais, mais une fois assimilée cette tonalité contrastant parfois assez radicalement avec les instrus (surtout ceux, plutôt soulfoul, de Roper Williams), ceci n’est pas un portrait se révèle en effet être une bonne surprise. Mention spéciale aux productions de Foule Monk, beatmaker de Detroit déjà bien prolifique en même pas 5 années d’activité, cf. l’introductif Negus tout en percus et synthés dystopiques à la El-P, et Dismiss the Fear of Being You qui évoque quant à lui la lo-fi malaisante borderline horrifique d’un Jakprogresso (dont on vous parle plus bas), Miles Cooke par ailleurs produisant lui-même de belles choses sur le disque à commencer par le martial The Devil Part Didn’t Change tous cuivres dehors (même si tout n’est pas du même tonneau).
Namor : Le producteur originaire de Portland réunit, dans ce deuxième projet long format, un casting alléchant représentatif d’une certaine scène underground US qui commence à faire son trou. AJ Suede, Sleep Sinatra, Defcee, Curly Castro (du groupe ShrapKnel) et Billy Woods (pour un titre pas inoubliable d’ailleurs), notamment, se succèdent au micro pour un ensemble assez dense. Malgré la forte saveur Backwoodz Studioz de la tracklist, Fines Double se démarque en proposant des titres certes atmosphériques mais bien plus abordables selon moi, délaissant un peu le côté déstructuré des productions du label new-yorkais. Ces arrangements répétitifs et lugubres, parsemés de détails distillés avec goût et sans ostentation, sont parfois presque « naïfs », rappelant le travail d’un Quelle Chris, et soutiennent à merveille les performances impeccables des MCs conviés. À travers l’excellent travail de production de ce Espejismo, bien mieux maîtrisé que sur son premier essai, Fines Double s’affirme comme un beatmaker à désormais surveiller de près.
Rabbit : C’est toujours intrigant de voir débarquer un nouvel arrivant chez Backwoodz Studioz, surtout quand il est précédé de collaborations prometteuses (cf. AJ Suede ou Defcee donc mais aussi Bloodmoney, tous trois présents sur le premier album du Portlandien, Flotar, sorti en 2021). On en retrouve ici deux sur les trois mais également, label oblige, le patron Billy Woods ou encore les deux ShrapKnel chacun sur un titre, mention me concernant au mélancolique Good Credit sur lequel officie PremRock, au flow moins Aesop-Rockesque qu’à l’accoutumée sur ce genre de track plutôt méditatif. Découvert en 2022 via ce chouette album, le MC du Colorado ManDaMyth fait lui aussi belle impression le temps d’un Rowing plus léger aux syncopations presque dub (c’est aussi le cas, en plus sombre, de Sundown Science avec l’autre ShrapKnel, Curly Castro), deux facettes finalement de ce disque qui tient d’aplomb grâce à la cohésion de ses atmosphères claires-obscures un brin narcotiques, et ses arrangements joliment troussés - cuivres, claviers, guitare, ou encore cordes pincées comme sur le superbe Abandoned Shopping Malls faisant dialoguer, semble-t-il, des samples de harpe et de koto japonais.
Rabbit : Label historique des débuts de Sixtoo ou Buck 65 auquel on doit plus récemment la mise en orbite du collectif Backburner et de ses divers projets satellites qui pour la plupart lui restent fidèles, l’écurie de Toronto Hand’Solo Records propose régulièrement des choses intéressantes en termes d’indie rap canadien, avec quelques belles têtes de gondole dont le producteur The Dirty Sample fait assurément partie. Associé ici au rappeur Kaboom Atomic dont l’écriture ironique et pince-sans-rire s’assortit d’un flow traînant et nasillard tout aussi particulier qui devrait vite faire le tri entre ceux qui aiment et les autres, l’auteur de l’irrésistible Beats To Murder Rappers 2 l’an dernier se fait moins sombre (à quelques exceptions près, cf. la basse inquiétante et autres violons dissonants de It’s On Us), plus ludique et décontracté (Are You High ? avec ses airs de Tachichi pour rester dans l’univers du label, ou le funky It’s Been Hijacked), sans pour autant abandonner ses petits accents cinématographiques (les claviers de Don’t Bother, l’atmosphère déliquescente de It’s Worse Every Year, les choeurs hantés de I’m Your Least Favourite Rapper), ses incursions asiatiques (la flûte de I Don’t Expect You To Get It) ou son goût pour un beatmaking décalé (Ashes avec ses rafales de beats déstructurés et ses samples hachés à la limite du glitch, tout comme You Ain’t It, I Ain’t So Proud Anymore ou la superbe conclusion I’ll Deal With This Later).
Namor : Éminent représentant d’un certain rap indé venu du Canada, Kaboom Atomic traîne ses guêtres dans le rap jeu depuis le début des années 2000 et nous gratifie d’un nouvel album un peu surprise pour moi qui ne m’intéresse plus tellement aux travaux du bonhomme. Et c’est un réel plaisir de retrouver ce flow nonchalant sachant s’adapter à n’importe quel rythme. Je n’en dirais pas autant des prods de The Dirty Sample qui rendent la performance du rappeur un peu vaine tant elles semblent plates et ne rendent pas toujours justice à la diction élastique du MC. Tout ceci manque un peu d’aspérités à mon goût, même si les beats les plus « simples » rappellent les plus belles heures de la scène indé que Kaboom a participé à façonner (It Ain’t Me, I Ain’t So Proud Anymore, It’s On Us).
Namor : Premier album collaboratif pour ce duo venu de la région de Boston. Loman (qui a bossé avec Al.Divino et Crimeapple notamment) produit tout le disque tandis que RLX (dont l’un des faits d’armes est d’avoir un album produit par DJ Muggs à son actif : Los Pollos Hermanos en compagnie de Crimeapple) s’occupe du micro. L’ambiance générale de l’album est faite d’instrus plutôt répétitives mais fort bien arrangées contenant souvent un petit feeling funk kitsch assez cool. La vibe années 80 est assez présente ici et donne un aspect un peu désabusé à l’ensemble qui fait son petit effet. La deuxième partie de l’album contient des titres plus courts semblant un peu moins travaillés, comme si le duo avait tout donné au début, pourtant la baisse de qualité ne se fait que peu sentir tant l’ensemble reste cohérent. Le choix des samples est ici tout à fait judicieux, leur agencement est vraiment bien fichu avec plusieurs couches se superposant sans que ça ne paraisse jamais bordélique. On sent une vraie maîtrise des arrangements et le MC, bien que son flow ne soit pas le plus mémorable, se fond à merveille dans ces instrus très amples, voire même un brin pompeuses, qui font mouche à chaque fois.
Rabbit : J’avoue avoir moins accroché dans l’ensemble sur ce coup-là, probablement du fait de cette vibe effectivement assez 80s des instrus, sonorités qui sont souvent un repoussoir me concernant sauf lorsqu’elles sont abordées avec un côté un peu décalé comme sur certaines beat tapes des excellents Spice Programmers (rien à voir certes mais quelqu’un m’a fait un chèque pour l’insertion de cette référence, il se reconnaîtra), malgré l’aspect nostalgique façon vieille K7 gondolée par le temps des effets de production et bien que le contraste avec le flow assez brut de décoffrage de RLX ne soit pas inintéressant. Never Though avec son sample pitché de voix suave bien radiophonique par exemple, j’ai vraiment du mal (idem plus loin avec Coffee Cake ou le sirupeux Gone), alors que dans la foulée, le minimaliste Action & Risk passe tout seul avec sa petite tension bien sentie sur fond de synthés oniriques (mention également au réussi Ugatz).
Rabbit : Découverts dans nos pages l’an dernier à la sortie de l’excellent double album BEHEMOTH, le duo new-jersiais (eh oui, on dit "new-jersiais" et pas "new-jersien", comme quoi on en apprend tous les jours même dans les pages d’IRM) Sacco & Vanzetti - aka le rappeur Sko dont le cheveu sur la langue singularise le flow, et son producteur The Shah - enchaînent quelques mois plus tard avec un Sorry For Your Loss forcément moins foisonnant mais sans démériter pour autant, qui vient avant toute chose nous confirmer le talent du premier pour un storytelling tranchant d’ironie, sa plume acérée culminant ici sur l’inénarrable DUCKS, chef-d’oeuvre de groove psyché/tribal qui fera rire jaune jusqu’à la gêne n’importe quel anglophone avec son allégorie de la connerie humaine appliquée à la vie sexuelle douteuse de nos amis les canards et à la cruelle confection du foie gras. Pour le reste, entre idiosyncrasies rythmiques (In Fire, ou le baroque et tristounet rememberWhen, assurément l’un des sommets du disque), menace larvée (RUN), samples de piano mélancoliques (Gone) ou funestes (Black) et interludes insidieux (The Break Room), on reste, même en s’éloignant nettement des influences Def Jux de l’opus précédent, dans le haut du panier d’un rap érudit qui n’invente rien mais le fait bien, voire mieux que bien.
Namor : Ce duo venu du New Jersey était jusque-là inconnu de mes services, leur premier album n’ayant pas retenu mon attention à sa sortie. Pour ce deuxième essai, le MC et son beatmaker abandonnent le côté rêche de BEHEMOTH pour adopter un ton plus introspectif permettant à l’auditeur de rentrer plus facilement dans leur univers. Pourtant, au bout de quelques écoutes, l’ensemble s’avère un peu barbant et pas vraiment marquant, bien moins que leur précédent projet selon moi. Et ça n’est définitivement pas par manque de compétences puisque les deux compères assurent chacun dans leur domaine (mention spéciale au flow bien acéré du MC), la sauce ne prend juste pas tout à fait pour moi.
Namor : Deuxième collaboration entre le rappeur new-yorkais et le producteur californien et c’est une nouvelle fois une jolie réussite ! Au milieu des nombreuses sorties de l’ami Jak (Progresso ou Tripper, au choix), ces deux projets ressortent clairement du lot, le talent d’Aloeight aux manettes éclaboussant de sa classe chacun des titres. Si le premier Toadmilk jouait la carte de l’ambient lugubre, ce nouveau volume adopte des arrangements un peu plus abordables (Riverboat), composés à base de samples souvent jazzy (Words) mais qui ne délaissent pas le côté atmosphérique cher au beatmaker (Inner Briefcase). On note également un très fort penchant du duo pour les instrus amples, souvent cinématographiques (Tartarus dont le beat oscille entre Carpenter et Leone), inspirés du rock psyché (Benefactor) ou du générique d’anime (Dreamstate). Mais la nature revêche du MC au flow doux comme du papier de verre s’adapte sans forcer à cette profusion de sons, prenant son envol sur les beats les plus hardcore du disque (Paranoid Purple). Soutenu dans sa tâche par des MCs confirmés (Blu & Elzhi, Hus Kingpin), des jeunes loups (Vega7 The Ronin) ou d’illustres inconnus (Twisted Insane et son extraordinaire couplet), Jak Tripper nous propose ce que ses fans attendent de lui. Mais, sublimé ici par l’exceptionnel travail de production d’Aloeight, il semble passer à un autre niveau pour ce qui restera sûrement l’un de ses meilleurs travaux. En attendant le prochain...
Rabbit : Avec ces deux cadors du sombre, impossible d’être déçu. Namor a tout dit et bien dit, mais histoire d’en remettre une couche sur le sommet - à mon avis - de cette sélection (et l’un de mes deux albums hip-hop préférés de ce début d’année, avec le Dangerous Creatures), qui vient par ailleurs confirmer toute la pertinence dans l’underground du label de San Diego M25, je dirai que le flow carnassier de Jak Tripper bénéficie paradoxalement ici du mix plus aéré d’Aloeight (en comparaison de ses propres productions un brin monolithiques), et n’en est que plus impactant, en particulier sur les morceaux les plus contrastés du disque. À la fois percutants et planants, le bien-nommé Dreamstate (avec son sample improbable de choeurs féminins tirés des "Chevaliers du Zodiaque") et un Inner Briefcase étonnamment éthéré malgré l’urgence du beat et le flow électrique, très british dans l’esprit, du Californien Twisted Insane, en sont deux bons exemples, de même que le presque cristallin Allegory (avec Hus Kingpin), le jazzy Words ou encore l’horrifique Under The Steps aux accents morriconiens, mi caverneux mi spleenétique à la mesure de ses invités, les excellents Wakizashi Jabberwockyz (aka Omegah Red et le chouchou d’IRM 7rinth).
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