Heart of Glass
Alors que sort d’ici quelques jours le prochain film de Fabien Onteniente, je me suis découvert un penchant que je ne m’imaginais pas et qui se révèle quasiment inavouable. Evidemment, ce n’est pas de ce film que je vais vous parler, il y a déjà bien assez de tapage dessus. Je ne vais pas non plus faire mon coming out, je n’ai pas craqué sur Franck Dubosc, loin de là. Je suis plutôt tombé sous le charme de Ida No. La jolie demoiselle a réussi à attirer mon attention avec une voix sensuelle et hypnotique … sur une musique qui ressemble étrangement à de la disco. Voila, c’est dit, le terme est lâché. Je ne le prononcerai plus ici, c’est promis.
Avec Glass Candy, cette demoiselle nous replonge de manière nostalgique presque 30 ans en arrière. Il ne faut pas avoir peur, ce revival ne nous amène pas sur le terrain des Bee Gees qui enfiévraient les samedis soirs. En fait, Ida No semble plutôt reprendre le flambeau de Debbie Harry, icône de la scène underground new-yorkaise qui se rassemblait autour du CGBG à l’époque. C’est l’imparable single Heart of Glass, qui avait révélé Blondie à la face du monde, et Glass Candy ne se cache pas de cette évidente influence (le nom du groupe n’est pas si innocent que cela). En effect, le duo composé de Ida No et Johnny Jewel propose des titres à la même beauté glaciale et vénéneuse sur lesquels il est difficile de résister.
Sur une rythmique binaire et des nappes de synthétiseurs mélancoliques, la chanteuse ne laisse pas insensible, sa voix semblant capable d’attirer vers elle et faire fondre n’importe quel iceberg. Signé sur le label Italians Do It Better dont est issu également The Chromatics (ayant pour producteur Johnny Jewel), Glass Candy remet donc au goût du jour une musique electro-pop teintée également de new-wave que l’on pourrait croire anachronique mais qui reste en fait intemporelle. Le premier album B/E/A/T/B/O/X qui vient de sortir, contient son lot de tubes imparables tels Beatific et Digital Versicolor dont voici le clip :
Je ne sais pas si je vais pouvoir assumer longtemps cette nouvelle passion, mais j’essaye de me soigner. Il ne faut pas avoir honte (je me trouve des excuses), cet album a le mérite de se montrer rafraichissant et décalé à l’égard des productions actuelles. Et pour finir de convaincre (je ne veux pas être tout seul), je laisse le groupe dévoiler Etheric Device sur scène :
- Sulfure Session #1 : Aidan Baker (Canada) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Sulfure Session #2 : The Eye of Time (France) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
- Nappy Nina & Swarvy - Out the Park
- Greg Cypher - Hello, I Must Be Going
- Hugo Monster feat. Paavo (prod. LMT. Break) - Checks In The Mail
- Bruno Duplant - du silence des anges
- Roland Dahinden performed by Gareth Davis - Theatre Of The Mind
- Hochzeitskapelle - We Dance
- Adrian Younge - Linear Labs : São Paulo
- Grosso Gadgetto - Addictive Substance Compilation
- R$kp - Weird Place
- Taylor Deupree - Ash EP
- IRM Expr6ss #14 - ces disques de l’automne qu’on n’a même pas glissés dans l’agenda tellement on s’en foutait : Primal Scream ; Caribou ; Tyler, The Creator ; Amyl and the Sniffers ; Flying Lotus ; The Voidz
- Tarwater - Nuts of Ay
- Simon Fisher Turner - Under The Arches
- Hochzeitskapelle - We Dance EP
- IRM Expr6ss #15 - spécial techno : Autotel, DYL & Senking, The Black Dog, Solipsism, Zegyl, PRCA