Boom Bip - Blue Eyed In The Red Room

1. Cimple
2. The Move
3. Do’s And Dont’s [feat. Gruff Rhys]
4. Girl Toy
5. Dumb Day
6. Eyelashings
7. Soft & Open
8. One Eye Round The Warm Corner
9. Aplomb
10. The Matter (Of Our Discussion) [feat. Nina Nastasia]

2005 - Lex Records

Sortie le : 8 mars 2005

Le rêve psychédélique de Boom Bip

Parallèlement au projet Circle qui l’unit à Doseone du label Anticon, Boom Bip, alias Bryan Hollon, est l’auteur sur Lex Records, ancienne filiale désormais indépendante du label anglais Warp, d’une poignée d’albums d’électronica mêlant psychédélisme tribal et onirisme cosmique, un univers foisonnant qui culmine sur ce troisième et dernier opus en date de l’américain paru en 2005.

Si Plaid avait été parachuté pour six mois dans la jungle amazonienne, sans équipement ni nourriture et avec pour unique compagnon un veux sorcier indien tirant sa sagesse de l’abus de peyotl, le groupe aurait peut-être joué à son retour en territoire anglais une musique similaire, le même genre d’électro hybride en flux tendu de pulsions organiques nourries de piano, percussions et guitare acoustique, et animée d’un souffle mystique quasi-magique au sein duquel le frémissement continu de la vie s’acharne à circonscrire les réminiscences ténébreuses du chaos.

Un trip instrumental qui se suffit à lui-même, mais sait néanmoins se faire l’écrin lumineux de deux voix d’exception, celle de Gruff Rhys d’abord (logique quand on sait que Boom Bip avait déjà remixé les Super Furry Animals et tourné en leur compagnie), notre étonnement faisant écho au sien sur l’aventureux Do’s And Dont’s, puis celle, non moins enchanteresse, de Nina Nastasia, qui relance en douceur les coeurs arrêtés sur le fabuleux The Matter (Of Our Discussion) final.


( RabbitInYourHeadlights )

Disques - 07.11.2007 par RabbitInYourHeadlights
 


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Entre la proto-house mécanique de l’EP Sacchrilege et la synth-pop putassière de l’album de Neon Neon conforté qui plus est dans son mauvais goût par une nomination au Mercury Prize anglais et un succès critique inexpliqué en 2008, on croyait vraiment avoir perdu Boom Bip pour de bon. C’était toutefois sans compter sur l’ambition de Bryan Hollon, (...)