Si la plupart des amateurs de guitare sèche connaissent aujourd’hui la folk primale et sans âge de José González, son groupe Junip - qui l’avait pourtant vu signer en 2005 au côté d’Elias Araya (batterie) et Tobias Winterkorn (orgue et claviers) l’un des tout meilleurs EP de la décennie passée avec le fiévreux Black Refuge et son métissage de folk habitée et de psychédélisme électro-acoustique - demeure nettement plus confidentiel dans nos contrées, malgré des morceaux du calibre de la reprise de Springsteen The Ghost Of Tom Joad, ou de cet éponyme particulièrement volcanique :
Une lacune à réparer doublement aujourd’hui, d’abord via l’EP Rope & Summit offert au téléchargement par le groupe pour toute adhésion à la mailing list de son site officiel, ensuite devant la scène parisienne de la Flèche d’Or où les suédois se produiront le 5 juin en compagnie de Menomena. Tout comme le très hype et non moins passionnant trio de Portland dont le quatrième opus est d’ores et déjà prévu pour le 27 juillet prochain chez Barsuk, Junip devrait même publier un album dans l’année chez City Slang.
Un premier opus que l’on n’espérait plus et sur lequel pourraient apparaître, qui sait, l’instrumental Azaleadalen ou la chanson Chickens disponibles à l’écoute sur myspace depuis plusieurs mois déjà.