Car c’est cette même amertume mêlée de douceur diffuse que l’on ressent au déclin de l’hiver comme à l’écoute de Haunt The Upper Hallways, mini-album d’une grosse demi-heure finalement paru chez Home Assembly Music le 27 juillet dernier. Pas étonnant après une sortie d’abord prévue pour mai que l’EP de remixes offert en bonus aux premières commandes soit déjà sold-out, dommage pour les amateurs de Library Tapes notamment qui se rabattront faute de mieux sur Google et compagnie, mais considérons plutôt cela comme un gage de qualité pour cette suite du passionnant Goodbye Minnesota de l’an dernier dont voici le tracklisting :
1. Haunt the Upper Hallways
2. My Name in Ruins
3. Hey EFD
4. Red Brick Houses
5. Where the Severn Rivers Tread
6. Come on Feel the Willingness
7. Drenched
8. Goodbye Lights LS28
9. Carta Remix
10. Hey EFD (Instrumental)
Entre électronica bucolique, psychédélisme maussade et post-rock acoustique aux arrangements baroques, Richard Adams appuyé ici par une demi-douzaine de musiciens additionnels et une batterie aux beats parfois proches de l’abstract hip-hop livre dix compositions à la fois épiques et délicates (dont les trois premières compilées en extra sur un vinyle 7" pour les puristes) qui permettront assurément aux fans de Hood dont l’anglais est le guitariste et co-fondateur de renouer plus sûrement avec l’atmosphère des premiers albums du groupe de Leeds (toujours en congé sabbatique depuis le superbe Outside Closer ) qu’ils n’avaient eu l’occasion de le faire en 2007 avec le premier album de Bracken - alias son frère Chris, qui met également la main à la patte ici - dont Goodbye Minnesota se rapprochait davantage avec ses influences dub marquées.
A découvrir sur myspace, avec force extraits et remixes.