Petit frère du label Chez.Kito.Kat, Digital.Kito.Kat dévoile depuis déjà plusieurs années les courts formats de certains membres du collectif. S’il peut parfois s’agir de valeurs sûres du label, ce projet – uniquement digital vous l’aurez compris – permet surtout de faire connaître certains artistes gravitant près de la sphère Chez.Kito.Kat. A l’instar de Norset.D, Arbee, Artaban ou Det90, certains ont d’ailleurs utilisé ce levier pour sortir ensuite un long-format au sein de la maison mère.

Ce qui nous amène à Ouero, auteur du vingt-cinquième volet des aventures de Digital.Kito.Kat. Déjà auteur l’an passé d’une compilation intitulée Cathedrale Records, celui qui est aussi membre du duo OROR prouve en deux titres et dix minutes qu’il ne doit pas au hasard sa place au sein de la galaxie aux oreilles pointues.

Avec un premier morceau sombre aux rythmiques incisives rappelant l’univers de S.H.I.Z.U.K.A. et un second plus hypnotique qui n’oublie toutefois pas de maintenir un niveau de tension au-dessus de la moyenne, Ouero passe de la techno industrielle au post-big beat sans même craindre d’y apposer une légère dose de jungle. Le mélange est détonant et en attendant un éventuel long-format, From Machine To Earth fera sans doute long feu sur nos platines digitales.