Last Ex - Last Ex

1. Hotel Blues
2. Girl Seizure
3. Flûte magique
4. It’s Not Chris
5. Resurrection Drive Part I
6. Nell’s Theme
7. Trop tard
8. Cape Fear
9. Cité d’or
10. Hotel Blues Returns
11. Hotel Kiss


Sortie le : 14 octobre 2014
Avec Hot Dreams, les Canadiens de Timber Timbre nous proposaient une pop élégante, efficace et bien plus ambitieuse qu’elle ne pouvait paraître à première vue. Pour ce premier album éponyme de Last Ex, c’est la moitié du quatuor que l’on retrouve.
Le lien avec leur formation d’origine est d’ailleurs assez évident, le guitariste Simon Trottier et le batteur/ingénieur du son Olivier Fairfield ayant bâti ce duo sur les cendres d’un projet avorté de Timber Timbre.
En 2012, la bande avait à peine publié Creep On Creepin’ On qu’elle se lançait dans la réalisation d’une BO ambiante pour un film d’horreur qui ne verra finalement jamais le jour. Le matériel tombera donc un temps aux oubliettes avant d’être restauré, réarrangé et enrichi de nouveaux morceaux par le duo.
Totalement instrumental, le contenu n’est pas si éloigné des sentiers tracés par Timber Timbre si ce n’est qu’ils sont cette fois arpentés par une nuit d’hiver. Cinématographique et profondément malaisant, Last Ex aurait constitué une formidable BO pour un film d’horreur à l’ancienne et sans effets spéciaux démesurés.
En effet, si les compositions de Last Ex ont un aspect menaçant, c’est avant tout parce que l’oscillation du niveau de tension permet de suggérer, quand on n’est pas en plein dedans, l’arrivée d’une prochaine vague d’épouvante.
On notera un clin d’oeil évident à Portishead sur un Resurrection Drive Part 1 alternant des phases où l’on pense au Silence de Third et d’autres où, arrangements de cordes obligent, l’influence serait davantage à chercher du côté du Roseland NYC Live. Les boucles lancinantes et hantées (It’s Not Chris) sont en tout cas de rigueur, sublimées parfois par une dimension tribale (Cite D’Or) ou spectrale comme c’est le cas sur l’ovniesque Girl Seizure.

Quelles sont les raisons qui nous font, chaque année, lire et relire les différents tops affolant webzines et presse spécialisée ? Si ces objectifs plus (la volonté de partager de nouveaux disques) ou moins (l’illusion d’être un défricheur) avouables rendent l’exercice de plus en plus raillé, j’y vois essentiellement l’occasion d’ordonner mes découvertes (...)


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