Niggas On The Moon, un huit titres offert par Death Grips

Les Californiens déjantés de Death Grips lâchent ce jour un album entièrement gratuit intitulé Niggas On The Moon  : huit titres qui n’ont rien à envier aux précédents opus Exmilitary (mixtape, 2011), The Money Store, No Love Deep Web (2012) et Government Plates (2013). L’occasion de redécouvrir le mélange toujours aussi barré de hip-hop, bidouillages électroniques et relents indus dans tous les sens qui font de Death Grips un ovni sur la scène US indé. Originaire de Sacramento, le trio est d’abord composé de Stefan Burnett (chant) et Zach Hill (batterie) rejoints par Andy Morin (claviers, programmations).

Sombre, intense et déstructurée à souhait, leur musique connait un succès croissant et leur renommée est relativement foudroyante, non entachée par la fâcheuse habitude d’annuler leurs shows au dernier moment (y compris au Lollapalooza, ou également à Paris) et encore moins par celle de balancer leurs titres gratuitement sur le web sans autorisation de leur label. Death Grips a depuis réglé ce dernier problème en lançant son propre label indépendant, Third Worlds.

Sur ce dernier opus Niggas On The Moon, Death Grips annonce "featuring Björk on all 8 tracks" bien qu’il reste difficile de déterminer si l’Islandaise a réellement collaboré avec les mauvais garçons ou s’il s’agit de samples. Niggas On The Moon est également annoncé comme la première partie d’un double album à venir, The Powers That B à sortir cette année sur leur label Third Worlds Records. À noter qu’ils accompagnent cet été Nine Inch Nails et Soundgarden dans leur tournée nord-américaine.


Death Grips - Niggas On The Moon en écoute et téléchargement gratuit.

Tracklist :
01. Up My Sleeves
02. Billy Not Really
03. Black Quarterback
04. Say Hey Kid
05. Have A Sad Cum
06. Fuck Me Out
07. Viola
08. Big Dipper

News - 09.06.2014 par mag?
 


Le streaming du jour #533 : Death Grips - 'No Love Deep Web'

Joli redressement de situation pour le trio de Sacramento dont on n’attendait plus grand chose après l’échec artistique du très bling-bling The Money Store.