D’un côté, le label Acid Cobra dont on vous parlait encore il y a quelques jours avec TV Lumière et qui enchaînait déjà l’an dernier les sorties aussi séduisantes que singulières, de Sexy Rexy à The Somnanbulist, où atmosphère et expérimentation se marient à merveille.
De l’autre, Thierry Lorée (Larsen Urbain) et Fred Debief (fdbf), un demi-siècle d’expérience musicale à eux deux et auteurs plus tôt dans l’année avec One du genre d’album qu’on ferait volontiers écouter à la Terre entière si cela ne promettait pas d’engager des frais de révision auriculaire aussi exorbitants.
Heureusement, lorsque Amaury Cambuzat patron du label sus-nommé prête l’oreille à ce premier opus du duo et à sa poésie surréaliste et glacée faite de blues gothique et de beats électroniques, ça n’est pas celle d’un sourd et il n’en faut pas plus pour retrouver lufdbf signé sur la structure londonienne du leader d’Ulan Bator, et déjà au travail sur une suite 100% francophone qui s’intitulera donc Deux et non pas Two.
17 titres pour une heure de musique nous annoncent-ils pour le 7 octobre, une fois passés par la case mastering le mois prochain sous l’égide d’un certain Jean-Louis Morgère aka Norscq, croisé à la prod du côté de Von Magnet ou Black Sifichi avec lesquels nos deux Bisontins partagent un goût certain pour le minimalisme urbain et les zones d’ombre narratives.
Premier extrait pré-mixé en écoute via le player facebook d’Acid Cobra, Neige au Soleil confirme déjà tout le bien que l’on pensait des étranges mutations synthétiques de l’opus précédent et laisse augurer du meilleur pour ce deuxième album en moins d’un an, dont on vous reparlera sûrement très bientôt...