Trois ans après Lost And Found , Daniel Johnston est de retour avec à ses cotés un certain Jason Falkner (Jellyfish, Beck, etc.) qui paraît-il n’est pas si inconnu que ça ! Pas facile de résumer toute la carrière et le talent du freak de l’indie-rock sans parler de sa maladie. Une musique qui oscille au gré de l’instabilité mentale du personnage entre la lo-fi la plus crue et l’americana la plus pure.

Is And Always Was se veut dans la lignée directe du magnifique Fun de 1994 : une folk-rock, légèrement désuète voire enfantine. Si ce dernier album est son disque le plus accessible musicalement, les textes sont toujours aussi sombre et douloureux, à l’image de la pochette.
Et ne vous laissez pas tromper par une écoute superficielle des premiers morceaux du disque, loin d’être un "fake record of rock’n’roll", l’intensité croît sur toute sa durée jusqu’à lui faire mériter le qualificatif de "bonne galette de pur rock’n’roll".

Bref Daniel Johnston est toujours là et même si on peut regretter une production un peu trop propre ça fait plaisir.