The Pains Of Being Pure At Heart - s/t
Tout le monde en parle, les passions se déchainent, la popularité de The Pains Of Being Pure At Heart est bien partie pour faire date, et même nous qui en parlions en novembre dernier, on assiste béat et heureux à ce retournement de situation.
1. Contender
2. Come Saturday
3. Young Adult Friction
4. This Love is Fucking Right
5. The Tenure Itch
6. Stay Alive
7. Everything With You
8. A Teenager in Love
9. Hey Paul
10. Gentle Sons
Je jubile,
tu jubiles,
ils jubilent ...
se conjugue très bien au présent, et comme dans toutes les "bonnes" productions, voici l’Amérique venu porter secours au monde. Comment ? Avec Young Adult Friction, le tube incontournable de l’album éponyme de The Pains Of Being Pure At Heart. Les vieux diront « ça faisait 10 ans qu’on attendait ça », les jeunes s’enverront un MMS « pub pour les fringues Urban Outfitters, pas mal la zik » (avec la vidéo). Par qui ? un groupe originaire de Brooklyn, comme ils auraient très bien pu débarquer de Londres, Glasgow ou Bordeaux ; il n’y a jamais eu de frontière sur indierockmag et encore moins quand il s’agit de parler d’indie pop, la vraie, celle qu’on défend régulièrement dans nos colonnes. Pour preuve, on peut même retrouver une trace du groupe (un simple mp3) en mai 2008 sur notre blog, quel pouvoir d’anticipation ;-) !
Mais comment en est-on arrivé là ? Si on ne devait en citer qu’un, ce serait Robert (Bobby) Wratten. Je dis plus facilement Bobby car il y a bien longtemps, j’écrivais déjà ma passion pour l’ex-Field-Mice dans un fanzine (vous savez, la machine à écrire, les photocopieuses et l’agrafeuse, l’époque où les Dinosaur Jr faisaient pas leur âge). Tout n’a pas commencé en 1989, mais comment à l’écoute de ce Young Adult Friction ne pas penser au Sensitive des Field Mice. 2 fois en vingt ans que le mythe de la pop-song parfaite en prend pour son grade, et nous demain de chercher encore et encore si l’herbe ne serait pas plus verte chez le voisin.
Me voilà tout de même bien embarrassé puisque qu’on ne peut parler de Sensitive aussi brièvement, même en la qualifiant de pop-song parfaite. On poursuit en faisant l’historique de ce morceau d’anthologie ou on pointe simplement du doigt ce billet de blog (encore américain, nos sauveurs) qui en dit long sur ce single ? Je pense que ça suffira au plaisir de tous, avec même pour les anglophobes un constat visuel saisissant ... Ride/The Field Mice, même passion pour les manchots. Tout juste pourrait-on ajouter au chapitre des influences notoires, l’hommage appuyé de The Pains Of Being Pure At Hearts avec le titre This Love Is Fucking Right qui fait évidemment écho au This Love Is Not Wrong, titre estampillé The Field Mice/Sarah Records, bien évidemment.
Je ne voudrais pas non plus vous mettre trop en retard, exit donc les multiples références, reportez-vous donc à l’interview de l’incontournable groupe français et toujours sans label : My Raining Stars avec qui on a déjà évoqué largement de quoi bien remplir vos esgourdes.
Reprenons donc avec nos américains, je me demande si on va y arriver d’ailleurs, car dès que la jolie demoiselle Peggy Wang accompagne Kip Berman au chant, je ne peux m’empêcher de repenser à feu The Catchers emmené par le duo Dale Grundle/Alice Lemon. C’est terrible, il va falloir parler maintenant du formidable label Setanta. On va pas y arriver, je vous le dis.
Allez, faisons court finalement puisque cet album n’est qu’un pilier de plus dans la longue discographie d’une musique où les guitares sont reines, électriques, cristallines, brouillonnes, où la douce et jeune mélancolie des voix est tout à la fois attachante et vaporeuse. Un album qui comporte des petites merveilles, la rythmique impeccable de Young Adult Friction, le petit côté Housemartins de A Teenager In Love, la lancinante Gentle Sons avec une certaine tendance à lorgner chez Jesus And Mary Chain/My Bloody Valentine, The Tenure Itch qui nous rappelle le bon vieux temps des K7 qui s’étouffaient dans le lecteur et Everything With You avec sa guitare symptomatique du genre en fin de morceau.
Oui, en un mot cet album est bon, cet album est peut-être une nouvelle porte qui s’ouvre pour une ribambelle de jeunes groupes avec des mélodies plein la tête, cet album est bien parti pour conquérir un nouveau public et comme dirait l’ami Thierry : “Indie Pop is not fuckin’ Dead !!!!!”, mais qui en doutait ? Sûrement pas les labels Slumberland/Fortuna Pop ! qu’on ne remerciera jamais assez pour leur acharnement.
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