Derrière cette avalanche de noms barbares pour les forts en prononciation se cache la folk astrale de Sam Skarstad qui, mâtinée de musique de chambre et d’électronica, n’est pas sans rappeler le groupe texan Shearwater... d’autant plus lorsque la fièvre le dispute au silence tandis que la voix du jeune homme prend des accents à la Jonathan Meiburg.
Toutefois, et même si elle est des plus flatteuses, on aurait grand tort de limiter à cette seule comparaison l’univers musical étonnamment riche de ce songwriter prometteur, comme en témoigne déjà son troisième essai, Serkus, sorti en janvier dernier et disponible à la commande ou via iTunes (en passant par la page myspace du bonhomme, où trois extraits et un inédit sont également à l’écoute).