Daisy Mortem donc, duo bordelais porté sur... sur... Difficile à dire en fait. Prenez leur nouveau single en écoute ci-dessous, Étoiles (que vous connaissiez peut-être si vous avez écouté leur premier album Faits Divers), complètement retravaillé via leur collaboration avec Metaroom et essayez de circonscrire le morceau. Pour ma part, j’y entends d’abord de l’autotune et du r’n’b de Prisunic. En-dessous, un beat fracassé et très très exploratoire. Des gazouillis d’oiseaux synthétiques. Des relents nitendocore planqués dans les interstices. Bref, je n’y comprends pas grand chose sans être très sûr non plus qu’il y ait quoi que ce soit à comprendre. C’est plutôt singulier.
On connaissait déjà Prohibition 2050, leur cover de Brigitte Fontaine qui, sous leurs mains, restait reconnaissable tout en étant rendue méconnaissable. On connaissait aussi Gamelle retravaillé avec les Brésiliens de Cyberkills et L’Empoisonneur De Chats où le duo croisait le fer avec Paku Jaran. Étoiles est exactement du même acabit et tout ça est annonciateur d’un album - Fausse Nouvelle - qui sortira le 31 mai sur le nouveau-né Dagaanda Records (aka Jarring Effects x Atypeek Musik) et conservera les traits principaux de ces singles annonciateurs.
Entre featurings et remix, il s’agit d’une relecture drastique de Faits Divers où l’on ne reconnait plus complètement Daisy Mortem mais en le retrouvant tout de même. Éclatée, atomisée, peinturlurée de partout, étirée dans tous les sens, leur musique reste ce truc surprenant, contenant à peu près tout ce que je déteste mais aussi inexplicablement attirante.