Luke Howard - The Sand That Ate the Sea
1. Lake Torrens
2. Salt Flats
3. Desert Diggings
4. Alien Moonscape
5. Storm
6. All Around Us Is Dirt
7. Light Ascending
8. Opal Wide
9. Spare
10. Blue Hands
11. Dinner Dance
12. Dead Walk
13. Kitchen Table
14. Sisyphus
15. Dream (Light)
16. Andamooka Station
17. Rain
18. Casino
19. White Dam
20. Future Coda
Sortie le : 23 août 2019
Inspiré par les paysages désertiques de l’outback du sud de l’Australie à l’approche d’une tempête, filmés concomitamment par le réalisateur Matthew Thorne qui signe ainsi le clip du merveilleux final Future Coda habité par les vocalises à la Lisa Gerrard au masculin du chanteur d’origine israélienne Lior, Luke Howard choisit le dépouillement et l’appel du sacré sur ce nouvel opus centré sur les chœurs liturgiques de l’ensemble vocal Shards et autres orgues tristounnets (Opal Wide).
De prime abord, une certaine austérité et la raréfaction du piano (au premier plan uniquement sur l’affligé Casino) en frustreront certainement plus d’un mais sur la durée, la portée émotionnelle du désespoir ambiant dressé par les orchestrations du Max Richter australien (pour faire court) - qui cite notamment Arvo Pärt comme figure tutélaire ici - finit par faire son bout de chemin et c’est justement ce contraste saisissant entre minimalisme choral et jaillissement intermittent des cordes qui transcende le lyrisme crève-cœur tout en économie de moyens de sommets tels que Salt Flats, Future Coda donc ou le douloureux Spare, entre deux passages plus insidieux voire inquiétants (Kitchen Table).
Un nouveau chef-d’œuvre en somme pour le musicien que l’on suit depuis ses tout débuts avec Sun, Cloud en 2013 et que l’on espère voir enfin chez nous auréolé du succès critique qu’il mérite.
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