Akira Kosemura - Yearbook EP
Sortie le : 19 octobre 2018
Sept minutes et trente secondes. Trois morceaux au piano dont deux issus d’un répertoire qu’il revisite. Si l’on s’en tient à cette rapide description, le nouvel EP d’Akira Kosemura ne semble pas témoigner d’un travail particulièrement fourni. Mais le Japonais n’est pas du genre à privilégier la quantité à la qualité.
Aussi, Yearbook est introduit par un titre homonyme d’une minute et dix-huit secondes, parenthèse trop courte tant la danse des doigts agiles d’Akira Kosemura sur le clavier plonge immédiatement l’auditeur dans un univers onirique et cotonneux dont la brutale interruption constituerait le retour à la réalité.
Ce qui est agréable ne dure jamais assez longtemps et cette tendance est non seulement assumée mais poussée à son paroxysme par le jeune trentenaire. La nouvelle version de Shadow est faite du même bois et le rythme chaloupé accompagné d’un voile mélancolique de la composition n’est pas sans rappeler certains des premiers travaux de Yann Tiersen ou Chilly Gonzales. Ou quand l’envie de séduire est perceptible mais jamais trop importante pour engendrer un quelconque aspect pathogène sur la musique.
En attendant la divulgation de nouveaux travaux, le Tokyoïte conclut cet EP avec une nouvelle version épurée d’Amour où grâce et nostalgie cohabitent pour faire diminuer progressivement la tension. En évitant cette fois de brusquer l’auditeur qui, à coup sûr, en redemandera...

Tant de choses ont été dites sur cette année 2020 si particulière alors que nous manquons cruellement de recul pour analyser les enjeux et conséquences des bouleversements qui en découleront. Et, musicalement, 20-20 aura été un millésime tout à fait correct. Autant s’attarder dessus. Avant de terminer le classement de mes 10 LPs favoris, voici dix bonus (...)

Et voilà, avec le volume 16 paru en décembre dernier, la sortie de ce 15e volet met un point final à notre projet. 16 parties, 198 morceaux, Twin Peaks ne s’en remettra jamais vraiment, du moins aux oreilles des fidèles - dont vous faites, on l’espère, partie - qui ont suivi cet hommage narratif et sonique du début à la fin. Au bout du compte, il (...)

Akira Kosemura est désormais un habitué de nos colonnes. Fort du chef-d’oeuvre Grassland en 2010, le Japonais est devenu ces dernières années un fidèle collaborateur de notre webzine.


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