Jay-Jay Johanson - Opium
1. Drowsy / Too Young To Say Good Night
2. Moonshine
3. Be Yourself
4. I Love Him So
5. NDE
6. I Don’t Know Much About Loving
7. Scarecrow
8. I Can Count On You
9. Alone Too Long
10. Harakiri
11. Celebrate The Wonders
Sortie le : 8 juin 2015
Maintenir une constance dans la qualité des productions, tout en traversant les décennies, là n’est pas le plus mince des chantiers d’une carrière artistique.
A 45 ans, Jay-Jay Johanson n’est plus un novice depuis bien longtemps. Le Suédois s’était présenté à la face du monde en 1996 avec un Whiskey qui mêlait déjà habilement l’ensemble des influences que, depuis, l’artiste n’a jamais cessé d’approfondir : trip-hop, folk, jazz, synthpop ou électro.
Sur Opium, c’est une nouvelle fois ce cocktail que façonne Jay-Jay Johanson. Un cocktail que l’on imagine dès le début explosif tant les premières secondes de Drowsy/Too Young To Say Good Night laissent présager un caractère poignant sans nul pareil.
Pourtant, l’explosion n’intervient que subrepticement. C’est que le musicien manipule avec soin et retenue les différentes couches sonores. Comme à son habitude, le tempo déployé est lent, et malgré les indéniables qualités mélodiques, c’est davantage dans le non-dit que réside la tension de l’ensemble.
Une tension permanente sur cet opus, de l’ambiance jazzy de NDE au trip-hop d’Alone Too Long, en passant par la grâce dépouillée des sommets Be Yourself et I Love Him So ou celle d’un I Can Count On You qui rappelle Poison sans être dépourvu d’une accointance avec un Perry Blake dont l’univers n’a de toute façon jamais été très éloigné.
Malgré un Cockroach moins indispensable réalisé en 2013, Jay-Jay Johanson traverse assurément une période faste. Depuis l’échec artistique de Rush il y a dix ans - le Suédois reconnaît d’ailleurs le caractère easy-listening de ce disque - le triptyque The Long Term Physical Effects Are Not Yet Known / Self-Portrait / Spellbound n’était pas loin d’égaler l’ambition de Whiskey, Tattoo ou surtout Poison.
Opium est donc une nouvelle réussite à mettre à l’actif du Scandinave dont les années ne semblent avoir, sur sa musique comme sur son visage, aucun impact.
Trois volets composés de sept cartouches pour illustrer cette année 2021, cela fait vingt-et-un albums, sortis en physique ou en numérique, pour des labels affirmés ou autoproduits, et brassant des horizons variés. Après les EPs et sorties atypiques, voici la première moitié des quatorze longs-formats qui auront fait mon année (...)
Le songwriter suédois, Jay-Jay Johanson, va finalement sortir son tant attendu nouvel album, déja intitulé et souvent reporté The Long Term Physical Effects Are Not Yet Known (voir son contenu). Ce sixième effort sera dans les bacs dès le 21 janvier prochain. Mais le talentueux dandy continue de composer, douze mois après l’enregistrement de ce (...)
Métronomique. Chaque année impaire de cette décennie aura vu Jay-Jay Johanson publier un disque. Et restant sur des livraisons aussi envoûtantes que Opium et Bury The Hatchet, il va sans dire qu’aucun de ces disques ne constituait un prétexte à garder un quelconque rythme de (...)
- Sulfure Session #1 : Aidan Baker (Canada) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Sulfure Session #2 : The Eye of Time (France) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
- Oliver Barrett - Splinters
- Jak Tripper - The Wild Dark
- your best friend jippy - Unidentified Friendly Object
- Fennesz - Mosaic
- TVAŃ - Каюсь ?!...
- Mantris - I'm So Many People
- NLC & Wolf City - Turning shadow into transient beauty
- Nala Sinephro - Endlessness
- Félicia Atkinson - Space As An Instrument
- Jlin - Akoma
- 2024 à la loupe : 24 albums pop/rock/folk (+ bonus)
- Azimutez votre réveillon avec cette sélection musicale de Noël !
- Theis Thaws - Fifteen Days EP
- IRM Expr6ss #15 - spécial techno : Autotel, DYL & Senking, The Black Dog, Solipsism, Zegyl, PRCA
- 2024 à la loupe : 24 EPs (+ bonus)