Young Fathers - Tape One EP
1. Deadline
2. Sister
3. Rumbling
4. Romance
5. Fortunes
6. Remains
7. RRRamada
8. Dar-Eh Da Da Du
Sortie le : 25 janvier 2013
Ce ne sera peut être pas une surprise pour tout le monde étant donné qu’il s’agit d’une re-release mais pour les autres, voilà qui pourrait être une des plus intéressantes sorties de hip hop barré, fusionnel et bien foutu du moment : signé par les californiens Anticon, Tape One est le premier (plus ou moins) long format officiel du trio écossais d’Edinburgh Young Fathers, qui, après quelques EPs chez Blacksugar et Eurostar Records, peut désormais arborer le statut de nouvelle recrue Anticon made in UK. Tape One est donc la ressortie d’un EP autoproduit en 2011 par le groupe, arrivé entre temps aux oreilles du label de Los Angeles et par ce biais, aux nôtres. Passé en partie inaperçu lors de son coup d’essai, gageons qu’il devrait gagner en visibilité et accrocher la sensibilité d’amateurs de musiques mêlant aspects traditionnels et avant-gardistes, mélangeant comme c’est le cas ici des influences hip hop eighties à des apports très actuels ainsi qu’à d’autres issus de la musique africaine (choeurs et rythmiques notamment). Car c’est ce que font Alloysious Massaquoi, Kayus Bankole et Graham Hastings en croisant leurs respectives influences libérienne, nigérienne et écossaise quand ils font de la musique ensemble. Et c’est une réussite.
Pas mal de sons issus du reggae et de la musique africaine, un style d’enregistrement lo-fi noisy, des voix plus ou moins chaudes et fortes, de nombreux chœurs (les trois membres du groupe en sont aussi vocalistes) : Young Fathers fusionne des éléments intéressants en variant recette et ingrédients tout au long d’un kaleidoscope coloré, percutant et punchy de huit titres. Un Deadline électrique ouvre l’opus sur sons sales, synthés saturés et sirènes en fond d’un répétitif ’dont you turn my home against me, even if my house is empty’, donnant un ton assez fou à l’ensemble. Le reste le sera tout autant, surtout l’enchainement des trois premiers titres, avec des changements de voix, des chœurs, du rap, du chant alternant ; dialogues de voix chaudes, parfois un peu étranges procurant un décalage qui fonctionne à merveille sur un beat percutant aux rythmiques tribales et sombres, rappelant un peu parfois Shabazz Palaces mais sans s’y cantonner, comme sur l’hypnotique Rumbling. À suivre de près, donc, Tape One est disponible aux formats MP3, cassette et vinyle (500 copies) depuis le 25 janvier 2013.
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