Pelican trouve l’harmonie dans l’éloignement

Nos quatre oiseaux migrateurs vivent désormais dans autant de villes différentes et aussi étonnant que cela puisse paraître de la part d’un groupe manifestant une telle énergie sur album comme sur scène, c’est bien d’un travail de composition et d’enregistrement à distance qu’est né le successeur de l’efficace What We All Come To Need de 2009 tout en tension retenue, un EP de quatre titres intitulé Ataraxia/Taraxis et prévu le 10 avril prochain chez Southern Lord.

Si le label nous annonce une disque aux influences aussi diverses que l’ambient, le doom, le desert-folk ou l’électro minimale, pour un ensemble décrit comme épique et paradoxalement cohérent malgré les quatre studios qui ont présidé à sa création sous l’égide d’ingénieurs tels que le fidèle compagnon de route Sanford Parker (Twilight, Minsk, US Christmas) ou Aaron Harris, batteur de feu ISIS, son premier extrait Lathe Biosas en libre téléchargement ci-dessous n’a rien de bien surprenant : le ciel est à l’orage, c’est électrique et ça tabasse sans être bourrin plus que nécessaire, c’est du Pelican dernière période, du post-metal pur jus mais nous on aime toujours autant :


Quant à la tournée européenne de deux semaines qui se profile en avril pour le combo originaire de Chicago, elle passera par des festivals du calibre du Roadburn néerlandais et du Dunk ! belge (plus jeune et moins connu celui-là mais déjà synonyme d’excellence en terme de post-rock au sens large) avec un détour par Paris le 15 avril à la Maroquinerie en compagnie de Om et surtout de Barn Owl, une bien belle affiche en perspective.

News - 28.01.2012 par RabbitInYourHeadlights
 


7 IRM Breaking News #26 : Spécial metal - Pelican, Jesu, A Storm Of Light, Touche Amore, etc.

L’été touche à sa fin et le climat se gâte dans notre fil news, orages d’électricité et nuages de plomb au programme de cette livraison spéciale "gros son". 1. A Storm Of Light (post-metal apocalyptique) Désormais trio, A Storm Of Light prône l’anéantissement par le feu nourri de la batterie et le déluge des riffs heavy sur les deux premiers extraits de (...)