S’il demeure résolument discret en voletant sous les radars comme à son habitude, le calendrier s’annonce chargé ces prochains mois pour le beatmaker californien dont le nouvel opus successeur du fabuleux Dialogue devrait voir le jour à l’hiver prochain.
The Most Beautiful Ugly sera cette fois intégralement instrumental et précédé de 4 EPs offerts en libre téléchargement, un toutes les six semaines environ, une série intitulée Amber Embers et que le pensionnaire de Mush Records décrit comme plus dansante.
Ajoutons à cela la production d’un projet du nom de Black Electro pour le MC d’Hollywood Blackbird dont les morceaux bien efficaces lâchés au compte-gouttes depuis 2009 via Bandcamp, Myspace ou en vidéo sur Reverbnation (dont un avec Jim James de My Morning Jacket en featuring) commencent à se faire suffisamment nombreux pour laisser présager d’une sortie imminente :
... ainsi que celle d’un EP pour la rappeuse de Houston Perseph One dont un premier extrait futuriste du nom de Drugs And Artillery se balade déjà sur la Toile en attendant la venue du duo en France le 27 août prochain dans le cadre du festival manceau Teriaki :
... et on pourrait croire l’affaire réglée. Eh bien non ! Et même loin de là, puisqu’en plus de dispenser des cours du logiciel de séquençage Ableton Live trois jours par semaine pour l’école en ligne Dubspot (qui compte également au rang de ses instructeurs le New-Yorkais DJ /rupture, excusez du peu), l’ex Adlib et moitié de Labwaste vient de sortir en toute confidentialité au mois de mai un nouvel EP sur le label russe 2-99 Records, dont l’épique single Whut I’m Packin produit par un certain Kool Trasher annonce un album en collaboration avec ce même beatmaker parisien prévu pour la fin de l’été (trois instrumentaux signés Thavius Beck en solo et un dernier titre mis en musique par le Berlinois Deadmaster venant compléter le tracklisting de ce CD-R à commander directement sur le site à condition d’être débrouillard ou d’avoir quelques notions d’alphabet cyrillique) :
On se quitte donc sur quelques-uns des meilleurs extraits de ce Black Electro, où transparaît toute l’urgence et la tension crépusculaire du beatmaking de notre héros de l’underground hip-hop West Coast :
(tronqué pour ce dernier, que l’on peut écouter en entier ici)