Quatre ans après le très controversé virage post-rock d’ Insomniac Doze, Envy persiste et signe.

On passera sur les prétendues insultes en japonais du monologue qui forme la première piste très ambient, ne parlant pas un mot de nippon. Par contre, dès les premiers accords de Last Hours Of Eternity on est dans le bain : c’est du post-rock, c’est mélodique et on se demande comment Tetsuya Fukagawa va bien pouvoir poser ses hurlements caractéristiques.

Au bout de quatre minutes, car le bonhomme nous aura laissé mariner, il faut se rendre à l’évidence : l’alchimie fonctionne. Les sonorités très noise du combo japonais font penser à Mogwai et les quelques touches de violence screamo ou autres borborygmes du chant donnent à l’album une dynamique assez inattendue.

Avec Recitation, Envy a véritablement trouvé son équilibre, la perfection n’est pas loin.