Sur scène, les danois d’Efterklang se présentent généralement dans la configuration d’un véritable petit orchestre de chambre, étoffé notamment par la présence de la fratrie Broderick bien connue des amateurs de folk luxuriante tirant sur l’ambient, Peter au violon et Heather à la flûte ou au piano. A ne manquer sous aucun prétexte, d’autant que la tournée à venir fin avril verra cette dernière en assurer seule les premières parties, armées des chansons bucoliques et un brin liturgiques de son dernier opus en date From The Ground :
28 avril : Le Nouveau Casino (Paris) w/ Heather Woods Broderick
29 avril : Le Grand Mix (Tourcoing) w/ Heather Woods Broderick
30 avril : Le VIP (Saint-Nazaire) w/ Heather Woods Broderick
1er mai : La Centrifugeuse (Pau) w/ Heather Woods Broderick
Quant à l’objet de cette venue, il s’agira bien sûr pour le combo de Copenhague de défendre son troisième album studio à paraître le 22 février prochain chez 4AD. Après une demi-douzaine d’années passées chez The Leaf Label c’est en effet la maison mère des Pixies, Cocteau Twins, His Name Is Alive et autres Throwing Muses qui accueille le successeur de Parades, véritable poème élégiaque qui mêlait en 2007 post-rock acoustique et classical ambient, arrangements touffus et petites touches d’électronica, cordes plaintives et chœurs de tragédie grecque dignes de DM Stith ou du Vespertine de Björk.
Et si Magic Chairs (voir le tracklisting) s’annonce plus pop et rythmique que son prédécesseur, c’est pour mieux célébrer la magie de la vie à l’image du single Modern Drift en vidéo ci-dessous dont le songwriting à la fois mélancolique et plein d’espoir, habillé de cordes, cuivres et autres cascades de piano ou claviers devrait ravir les fans d’Anathallo ou Sufjan Stevens :
Une entame d’album plus que prometteuse et confirmée en beauté par les deux autres extraits proposés à l’écoute sur le site officiel du groupe. Vivement.