Un groupe français chantant en anglais et mariant urgence punk, efficacité du rock garage, sensibilité pop et sueur dancefloor, jusque là rien de bien étonnant. Mais quand l’anglais se prend à faire de la place au turque, l’énergie à l’atmosphère et le groupe en question à laisser poindre le goût parfait de ses influences 60’s jusqu’au travers d’un nom aux doux effluves bowiesques, la curiosité finit forcément par pointer le bout de son nez.
Précédé par une solide réputation scénique, la quatuor lyonnais Fake Oddity vient donc de voir, quatre ans après l’autoproduit Pinkstrasse, son deuxième album Runfast (voir le tracklisting) distribué dans toute la France à compter du 1er septembre par le label Discograph. Comment ça "c’est plus vraiment de l’actu" ? Et la tournée française qui débute, alors ? D’autant qu’elle commencera par une carte blanche au Ninkasi Kao jeudi soir 9 octobre, premier des deux concerts de lancement prévus pour appuyer la sortie de de deuxième album enregistré en 11 jours à Istanbul dans le plus grand studio de Turquie, pays d’origine du chanteur et guitariste Faik. D’autres groupes emblématiques de la région, tels que Prohom, Green Olive, Scalde, Triste Sire ou encore Selar les accompagneront pour l’occasion. Quant au second concert, il permettra à Faik et à ses camarades Antoine (guitare), Tam (basse) et Fred (batterie) d’investir la scène du Nouveau Casino le lendemain (10 octobre) pour tenter de convaincre le public parisien de la pertinence de faire du rock 60’s en 2008. Comment ça "c’est dans la poche" ? Serait-ce donc déjà superflu de passer par myspace ou les délires bricolo à la Michel Gondry de la vidéo du premier single Run Fast ?
Enfin, pour vous tenir au courant des prochains concerts de la tournée, c’est par ici que ça se passe.