Jaguwar - Ringthing

1. Lunatic
2. Skeleton Feet
3. Slow And Tiny
4. Gone
5. Crystal
6. Night Out
7. Whales
8. Away
9. Week
10. End

Sortie le : 12 janvier 2018
Formé en 2012, le trio Jaguwar avait déjà livré deux EPs distribués par Prospect Records. Mais six ans après sa création vient enfin le moment de coucher ses odyssées vaporeuses sur long-format. Et force est de constater que celles-ci s’avèrent aussi brillantes que stimulantes sur un Ringthing relayé par l’excellent label allemand Tapete Records.
Ceux qui ont ouvert la scène pour Japandroids convoquent un onirisme aérien entretenu par des murs de son que ne renieraient pas My Bloody Valentine, assurance ouvertement assumée par les Allemands, au point qu’ils avouent avoir "perdu tout leur argent en achetant des amplis, pédales d’effets, guitares et vinyles" du groupe mené par Kevin Shields. La scène shoegaze du début des années 90 constitue d’ailleurs une influence majeure, l’immédiateté et l’aspect rêche des guitares du Lunatic initial évoquant d’ailleurs des cousins de Ride.
Il serait néanmoins trop simple de réduire Jaguwar à un énième ersatz de cette nouvelle vague noise-pop qui déferle dans les milieux indépendants depuis plus d’un an. Certes, les musiciens jouent avec leurs pédales d’effets pour dessiner des horizons gazeux, mais il règne une atmosphère froide sur leurs compositions, de celles qui ressuscitent le spectre de The Sound, que ce soit sur Week ou plus encore sur un Crystal qui fait figure de sommet du disque.
Le chant aérien de Oyèmi Noize dégage une empathie qui, n’en déplaise à ceux qui sont allergiques à la sensualité, ajoute à l’ensemble un supplément d’âme. Le principal défaut de Ringthing réside probablement dans le fait qu’il sort un quart de siècle trop tard. La production n’est pas particulièrement aventureuse, préférant s’ancrer dans des années 90 qui ont marqué le combo formé à Dresde sans qu’il se contente de convoquer uniquement l’ambiance de l’époque, façon madeleine de Proust, puisque contrairement à de nombreux suiveurs du genre, Jaguwar n’oublie pas de composer des enchaînements aux progressions stimulantes.


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