La noix ça se mange sans faim, et quand c’est Fred Debief qui régale on en reprend volontiers à toutes les sauces.

Troisième salve d’EPs pour le nouveau projet solo du Bisontin, qu’on entendra bientôt un peu partout et qu’on peut déjà retrouver en interview dans nos pages comme dans celles du blog Des Cendres à la Cave, dont la gargantuesque compil’ en approche rapide vous réserve justement un véritable hit en puissance signé Brou de Noix.

En attendant, débutons comme il se doit par les hors-d’œuvre, ceux de l’EP 257 qui s’ouvre sur deux instantanés d’électro décadente avant de muter en cantique maya pour fin de monde annoncée, chœurs élégiaques et déluge de riffs chauffés à blanc au programme des hostilités :

Une parfaite introduction pour notre plat de résistance qui voit le poète écorché du duo lufdbf s’enfoncer dans les méandres crépusculaires d’un dark ambient synthétique mêlant nappes éthérées, textures grouillantes, field recordings oppressants et beats martiaux, du quotidien métro-boulot-dodo à l’apocalypse de zombies il n’y a qu’un pas :

Et que restera-t-il donc en dessert une fois que notre bonne vieille Terre aura clamsé ? Le vide scintillant du cosmos bien sûr, celui qui fascine et fait rêver mais ne connaît ni regrets, ni remords et encore moins pitié. Allez, va mourir, ton heure a sonné.