Earth a de la suite dans les idées

On soupçonne les administrateurs du site d’Earth d’avoir joué du copier-coller pour annoncer le nouvel album du groupe. A leur décharge, la tentation était grande : même line-up, même producteur (Stuart Hallerman) et mêmes sessions d’enregistrement pour cet Angels of Darkness, Demons of Light II dont la sortie est programmée presqu’un an jour pour jour après celle de son prédécesseur. Même son de cloche en ce qui concerne l’artwork (ici en grand) qui a cette fois encore été confié aux bons soins de Stacey Rozich.

Rien de neuf alors ? Si, quand même. Ce deuxième volet des aventures de Dylan Carlson, Adrienne Davies, Lori Goldston et Karl Blau au pays des anges et des démons se démarquera du premier par un côté largement plus improvisé, davantage de percussions et, nous promet-on, une direction inattendue qui verra le groupe explorer une veine moins sombre. Une charmante attention pour un disque attendu le 14 février, soit le jour de la Saint-Valentin dont il sera à n’en pas douter une excellente bande-son.

Côté tournée, le groupe viendra en mars prochain faire vibrer les murs des scènes françaises à trois reprises, en compagnie de Mount Eerie et Ô Paon : le 15 à Paris (la Maroquinerie), le 16 à Bordeaux (I-Boat) et le 21 à Feyzin (Epicerie Moderne). Et pour le coup c’est à notre tour de faire dans la redite puisque comme l’an passé nous vous offrirons prochainement la possibilité de gagner votre place pour assister au concert parisien. Restez à l’affût !


Photo : Sarah Barrick.

News - 08.12.2011 par FredM
 


Le streaming du jour #1179 : Earth - 'Primitive And Deadly'

Pionnier du drone, véritable légende vivante, Dylan Carlson et son projet Earth sont de retour avec le dixième album d’une carrière entamée il y a presque 25 ans, au tout début des eighties.



Chroniques // 17 février 2012
Earth

Deuxième volet d’Angels Of Darkness, Demons Of Light, II poursuit la voie de l’effeuillage consciencieux du corps de Earth. Après s’être attaqué à la peau, aux muscles puis à son squelette, Dylan Carlson taille encore et encore, enlève tout le superflu. Et surprise, même quand il ne reste plus rien, on trouve paradoxalement encore beaucoup de (...)