Vous l’avez sans doute déjà lu quelque part ou même tenté de vous rendre comme des milliers de fans hier soir sur un site officiel saturé suite à l’annonce tant redoutée... On ne s’étendra donc pas outre-mesure sur la séparation des White Stripes après 13 années d’existence en dents de scie, sachant surtout qu’on n’est pas prêt de rester sans nouvelles, pour le moins de Jack.
Patron d’un label Third Man Records en pleine expansion (et qui continuera de sortir des lives et autres enregistrements inédits du groupe à en croire le fameux communiqué), on retrouvera ainsi le natif de Detroit dès le mois de mai en guest au côté de Norah Jones sur l’album Rome de Danger Mouse et Daniele Luppi, dont on peut d’ores et déjà entendre quelques extraits ici (finalement plus romantiques que ce que l’on avait pu anticiper mais d’autant plus prometteurs), en attendant d’éventuels prochains opus des Raconteurs ou de The Dead Weather.
Quant à l’idée qui aurait motivé ce split, à savoir "préserver ce qui est beau et spécial à propos du groupe", les mauvaises langues diront qu’il fallait y penser avant Icky Thump, dernier album pour le moins inégal du duo rouge/blanc/noir qui avait annulé sa tournée dans la foulée suite aux crises d’angoisse de Meg et sa difficulté à assumer la pression médiatique. Mais quoi qu’il en soit une page est tournée, et il appartient désormais au public de faire perdurer l’héritage des White Stripes au-delà de l’effet "hymne de stade" de leur tube Seven Nation Army, devenu un véritable "tue-l’amour" pour les fans de la première heure des spontanés et toujours très bons White Blood Cells et De Stijl.