The Making Of Junior Bonner, nouvel album d’Henry Blacker, en écoute exclusive - (avec quelques exemplaires à gagner à la clé)
« Henry Blacker formed because there’s nothing to do in Somerset. Henry Blacker formed because the other band they do (Hey Colossus) rehearse in London and they wanted a band they didn’t need to travel the width of the country to jam with. » On ne saurait mieux résumer ce que l’on trouve là-derrière.
On aime beaucoup Henry Blacker par ici. C’est que le stoner racé des Anglais se révèle également déviant : tout à la fois adipeux et véloce, il est gorgé d’une eau de pluie amère - celle du Somerset - et hésite en permanence entre arrachage (la sauvagerie instrumentale) et résignation (la voix au bout du bout du rouleau), on y trouve en outre quelques accents en provenance directe de la galaxie AmRep. Déjà développée sur deux albums - le séminal Hungry Dogs Will Eat Dirty Puddings puis le plus tourmenté Summer Tombs - la mixture heavy, sauvage et bien crade du trio vient à nouveau remplir les sillons d’un long format, le très convaincant The Making Of Junior Bonner.
Au programme, des bombinettes fuselées en pagaille comme le Cag Mag d’ouverture auquel on agrafera les très enlevés Shingle To the Floor ou Little Lanes (aux accents de plus en plus Queens Of The Stone Age, celles des débuts tout du moins et donc les meilleures), d’autres morceaux beaucoup plus spleeniques à l’instar des notes fuyantes de A Dredger Thirst, voire de Roman Nails avant ça. Et puis il y a aussi Keep it Out Of Your Earth, sans doute leur morceau le plus mélodique sur cet album probablement hommage aux mémoires du scénariste Jeb Rosebrook narrant la création du crépusculaire Junior Bonner de Sam Peckinpah. Bagarreur (comme le film) et profondément triste (comme le film), The Making Of Junior Bonner agrippe tout autant par sa colère que par sa justesse et fait plus que jamais regretter le relatif anonymat qui entoure la formation.
À l’heure où le trio s’apprête à venir défendre son dernier-né sur quelques planches de l’Hexagone (et de la Belgique dans la foulée, dates en fin d’article), Indie Rock Mag, en association avec le toujours incontournable Riot Season Records, vous propose de le découvrir en avant-première. En outre, une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, nous vous proposons d’en gagner deux exemplaires en répondant simplement à la question suivante : dans quelles localités a été enregistré The Making Of Junior Bonner ? Vous avez la réponse, envoyez vos nom, prénom et adresse postale avant le 15 avril 2018 à concours.irm@gmail.com. Un tirage au sort et hop, c’est dans la poche (ou non).
Enfin, on ne saurait trop vous conseiller d’aller les découvrir en vrai, pourquoi pas sur l’une de ces dates :
Le 18 avril - Paris, Instants Chavirés - w/ Lower Slaughter et Grand Final
Le 19 avril - Rouen, Le 3 Pièces - w/ Lower Slaughter, Yo No Se et Chain Gang Of One
Le 20 avril - Lyon, Le Trokson - w/ Lower Slaughter
Le 21 avril - Liège, Insert Name Festival
- Sulfure Session #1 : Aidan Baker (Canada) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Sulfure Session #2 : The Eye of Time (France) - Le Vent Se Lève, 3/02/2019
- Aidan Baker + The Eye of Time (concert IRM / Dcalc - intro du Sulfure Festival) - Le Vent Se Lève (Paris)
- Spice Programmers - Paradise 9
- Richard Skelton - the preliminaries
- Richard Skelton - the old thrawing crux
- Oliver Barrett - Splinters
- Jak Tripper - The Wild Dark
- your best friend jippy - Unidentified Friendly Object
- Fennesz - Mosaic
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