Le streaming du jour #708 : Jabberwocky - ’Echoes EP’

La pochette d’Echoes, première livraison discographique de Jabberwocky présente une douzaine de volatiles semblant installés confortablement au sein de la tignasse rousse d’une femme masquée. On ne le sait pas encore, mais cette image constitue un résumé extrêmement pertinent de ce que l’on peut découvrir de Jabberwocky au cours des dix-huit minutes de cet EP.
La femme masquée, déjà, est assez révélatrice du projet. Celyne - n’allez pas chercher plus d’informations sur son identité, d’où la comparaison avec ce masque - tient seule les commandes du projet. Quant aux oiseaux présents dans cette tignasse fournie, on pourrait les comparer aux nombreux spectres qui apparaissent à l’écoute de ces six titres comme autant d’influences évidentes et parfaitement digérées.
A ce propos, la multi-instrumentiste montpelliéraine se définit comme étant "dans la lignée de Laura Veirs, Bat For Lashes ou Cat Power". Pas faux, surtout s’agissant de la première nommée, la folk mélancolique hantée de la Française faisant écho d’une manière évidente à celle de la native du Colorado. Difficile de trouver une quelconque redite ou baisse de régime sur ces six titres aux boucles mélodieuses mêlant des orientations plus pop (l’excellent Echoes d’une évidence mélodique rare) à d’autres plus expérimentales.
Au niveau vocal, c’est un nouveau fantôme - et quel fantôme - qui hante cet EP. Certaines intonations de Jabberwocky évoquent en effet clairement celles de Björk, aussi bien en termes de justesse que de hauteur. La ressemblance est particulièrement limpide sur Heart Of Wolves ou Daydream que l’on retrouve aux deux extrémités de l’album.
Si elle avoue avoir été "bercée par le Seattle des années 90", les influences de la Française sont de toute évidence bien plus larges. Après une telle ouverture discographique, un an et demi après la création du projet, on attend impatiemment la prochaine pondaison des volatiles ayant établi leur nid dans le crâne de la chanteuse.


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