Aveugle, sourd, muet mais virtuose des platines ?

Intitulé Tommy en hommage non pas au concept album fumeux des Who mais à son ancien ingénieur du son Tom Cesario décédé peu après la sortie du précédent opus Wolves And Wishes, le cinquième album de Dosh paraîtra le 13 avril via Anticon.

Epaulé une nouvelle fois par ses deux voisins des Interferents (dont on attend toujours le premier album) Mike Lewis et Jeremy Ylvisaker, le batteur et bidouilleur américain a également fait appel au guitariste acoustique Ryan Francesconi (entendu notamment chez Joanna Newsom) ainsi qu’à son ami Andrew Bird, discrètement présent au violon sur Wolves And Wishes.

Ce dernier, avec lequel Martin Dosh collabore sur album comme sur scène depuis quelques années déjà, s’est trouvé chargé cette fois de donner de la voix sur deux morceaux, Number 41 et Nevermet. Mais que les déçus de Noble Beast n’en prennent pas pour autant leurs jambes à leur cou, on est loin de risquer l’entame d’un virage pop puisque ce nouvel opus est annoncé encore plus noisy et glitchy que le précédent, à l’image d’un premier extrait Substractions toujours aussi maximaliste mais nettement plus chaotique et lo-fi malgré l’influence persistante du math-jazz synthétique de Tortoise.

En bonus, un remix du morceau Burn Fetish d’Eyedea & Abilities, duo hip-hop voisin de Dosh à Minneapolis et auteur l’an dernier d’un troisième opus By The Throat remarqué par les fans d’Atmosphere ou Company Flow.


Dosh sur myspace : www.myspace.com/doshanticon

News - 05.04.2010 par RabbitInYourHeadlights
 



Programmée pour le 21 octobre dans les salles américaines mais toujours sans date de sortie française, cette comédie dramatique du réalisateur indépendant Jonathan Segal, décrite par certains comme le croisement de Will Hunting et Garden State, permet de retrouver Andrew Bird en parfait équilibre entre légèreté, mélancolie hantée et tristesse (...)



Chroniques // 22 mars 2007
Andrew Bird

Certains oiseaux se cachent pour mourir, d’autres choisissent de prendre la tangente et d’explorer des contrées encore vierges là où l’air est plus pur. Andrew Bird fait partie de ses voyageurs de l’inconnu et Armchair Apocrypha est déjà son 7ème périple en forme de 7ème ciel (...)