The Mabuses - Mabused !

1. Dark Star
2. Seasider
3. Mirth
4. Sugarland
5. Byayaba
6. Havana
7. Tiger Lilies
8. June
9. I’m The Greatest...
10. Feast
11. Glass Eyed Pitter Patter
12. Garden Devils
13. Russian Roulette
14. Destination

Sortie le : 17 avril 2008
On ne le répétera jamais assez mais The Mabuses ont sorti l’un des albums les plus fascinants des années 90. C’était en 91 et Kim Fahy, personnage totalement déconnecté de son époque comme a pu l’être un Lee Mavers, fut l’auteur d’un premier album éponyme scandaleusement tombé dans l’oubli. Sorte de mix entre post-punk et psychédélisme, ce disque trop complexe et alambiqué, fut un anachronisme pour la pop anglaise de l’époque. Il contient pourtant une poignée de tubes imparables qui n’auront qu’un faible écho dans un environnement musical dominé par les guitares éthérées du shoegazing. Trois ans plus tard, The Mabuses sortiront un deuxième album forcément décevant puis plus rien... jusqu’à aujourd’hui et la parution d’un troisième album après un silence de près de quinze ans.
Rassurons d’emblée les quelques fans du groupe qui doivent être aussi nombreux que les derniers sympathisants du Modem : Mabused ! est largement à la hauteur de l’attente suscitée. En 14 chansons comme autant de petites perles de songwriting surréaliste, Kim Fahy dresse une ode à une pop Carollienne qui de Ray Davies à Andy Partridge en passant par Syd Barrett aura participé à donner ses lettres de noblesse à la perfide Albion. Comment l’auteur des merveilles que sont Dark Star, Seasider ou Destination peut-il être à ce point sujet à une telle indifférence ? Le mystère reste entier. Avec Sugarland, c’est avec une classe folle qu’il reprend un morceau de son ami J.P. Nataf, ex-Innocents et autre esthète de la pop d’ici. Quand s’effacent les dernières notes de la superbe mélodie cachée de l’album, on se surprend même à s’écrier avec l’air de celui qui a un peu trop picolé : « Putain ! The Mabuses est le plus grand groupe du monde ! ».

Au sein d’une année 2008 plutôt morose sur tous les plans, aucun album n’a véritablement réussi à réunir tous mes suffrages. Et puis il y a eu No Age pour sauver la face, dernier spasme d’un rock’n’roll de plus en plus mourant mais qui arrive toujours à ressurgir au moment où on s’y attend le moins (The Make-Up dans les années 90, At The Drive In au début (...)


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