Emily Jane White - Dark Undercoat
1. Bessie Smith
2. Hole in the Middle
3. Dark Undercoat
4. Dagger
5. Time on Your Side
6. The Demon
7. Sleeping Dead
8. Blue
9. Wild Tigers I Have Known
10. Two Shots to the Head
Sortie le : 14 avril 2008
Cat Power en veuve de bandit du Grand Ouest, Alela Diane - celle de The Pirate’s Gospel, pas l’imposteuse que l’on soupçonne d’avoir pris sa place sur le gentillet To Be Still - en recluse traumatisée par la violence masculine de l’Amérique profonde, tiendrait-on là le genre d’évocations à même de vous donner envie de découvrir sans tarder davantage ce premier album d’Emily Jane White, dont le successeur en cours d’enregistrement sortira vraisemblablement à l’automne ?
Nous faudra-t-il encore vous parler, si comme nous vous aviez pris un peu vite la demoiselle voilée de blanc sur la pochette pour une folkeuse dépressive de plus, de cette formidable économie de moyens (piano, guitare et cordes éparses) et de ce sens de l’espace hérités tout droit de Nick Drake, vous citer pourquoi pas Nick Cave pour ces arpèges de misfit sur Hole In The Middle ou Sleeping Dead, PJ Harvey dont l’influence apparaît évidente sur la mélodie vocale notamment de ce même Hole In The Middle, sommet torturé de l’album, voire même en poussant un peu l’inimitable Linda Perhacs, des fois que vous soyez amateurs de ce genre de pépites folk oubliées capables de bercer vos nuits blanches à la lumière vacillante d’une bougie ou sur un porche baigné de Lune ?
Et voilà on se laisse aller c’était à craindre, mais vous l’aurez compris c’est justement dans cet état d’abandon que l’on appréciera le mieux les mélodies à coller le frisson (bouleversants Dagger ou Bessie Smith), le histoires tragiques et la prose hantée voire un brin mortuaire mais jamais dépressive pour autant de la jeune californienne, dont la voix encore une fois ravira l’amoureux de Chan Marshall qui sommeille forcément en vous.
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