Woods - Perennial
1. THE SEED
2. BETWEEN THE PAST
3. ANOTHER SIDE
4. WHITE WINTER MELODY
5. SIP OF HAPPINESS
6. LITTLE BLACK FLOWERS
7. DAY MOVING ON
8. THE WIND AGAIN
9. WEEP
10. DOUBLE DREAM
11. PERENNIAL
Sortie le : 15 septembre 2023
Formation à géométrie variable dont les membres vont et viennent autour du noyau dur constitué du multi-instrumentiste et songwriter Jeremy Earl et du guitariste/bassiste Jarvis Taveniere en fonction de l’orientation musicale des sorties du groupe, Woods renoue sur ce 12e opus (ou quelque chose comme ça) avec le fidèle John Andrews (piano, claviers, batterie) et le saxophoniste Kyle Forester déjà croisé notamment sur Strange To Explain en 2020, rejoints par le nouveau-venu Connor Gallaher (The Night Collectors, Curved Entrances) dont on peut régulièrement entendre la pedal steel guitar du côté de Calexico.
Même si le combo désormais partagé entre New-York et la Californie a parfois eu ses phases, plus ou moins folk-rock (ou même alt-country sur l’increvable Bend Beyond), sunshine-pop, psyché voire expérimentales, influencés ici par le jazz et les sonorités africaines (Love Is Love), là par le krautrock et la musique électronique, leurs sorties sont le plus souvent à l’équilibre entre ces diverses inspirations, et Perennial ne déroge pas à la règle. On y retrouve un songwriting à la fois mélancolique et lumineux aux arrangements luxuriants et aux élans de classiques instantanés (Between The Past, Day Moving On), des ballades cuivrées aux basses rondes, wah-wahs et percus boisées très 70s (The Seed), un psychédélisme folk rêveur et bariolé (Little Black Flowers, Double Team), des cavalcades plus dynamiques sur une section rythmique carrée et hypnotique (Another Side, Weep), sans oublier les petites digressions instrumentales bucoliques qui vont bien (The Wind Again, Perennial), ici tout en sifflements, slides insulaires, piano jazzy et claviers rétro pour mieux évoquer les Beach Boys hors du temps de la grande époque de Brian Wilson.
En bref, un très bon cru, à la fois concis et généreux, toujours transcendé par les vocalises haut perchées et confondantes de naturel de Jeremy Earl.
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