K-Conjog - Magic Spooky Ears
K-Conjog. Cet artiste vous est probablement encore inconnu mais, pour peu que vous soyez sensible aux missives IDM ratissant toutefois bien au-delà, il ne serait pas surprenant que vous trouviez un goût de « revenez-y » à son dernier album.

1. What Begin Began
2. Kingpink
3. Same Old Grace
4. Millennials Otters
5. Love Walks on Unexpected Ways
6. Replica
7. Old Enough to Look Young
8. Monotone
9. Cheeks
10. Falcon

Désolé pour cette introduction racoleuse, mais de pareilles bombes n’atteignent pas tous les jours nos oreilles et la relative confidentialité du label Schole – celui fondé par Akira Kosemura auquel Quentin Sirjacq ou Dakota Suite ont fait confiance – ne garantit pas à Magic Spooky Ears l’audience qu’il mérite.
Alors usons du racolage puisque l’Italien s’y refuse. Si l’on évolue bien dans un univers proche de celui de Moderat – c’est ainsi qu’est défendu le disque – Fabrizio Somma s’affranchit néanmoins de la démesure à laquelle les Berlinois cèdent de plus en plus. Dansant sans jamais stimuler nos plus bas instincts (à part peut-être sur un Monotone trop bien nommé), Magic Spooky Ears est un disque malgré tout cérébral. Entre la mouvance du corps et la réflexion de l’esprit, l’Italien ne choisit pas et concilie les deux aspects. L’auditeur en redemande.
K-Conjog l’entraîne d’ailleurs vers d’autres horizons et c’est le Lights d’Archive qui est convoqué sur Same Old Grace, rencontre fascinante d’une instrumentation synthétique et sautillante avec une voix presque pop et des expérimentations abrasives.
Le mariage des cordes avec les synthétiseurs peut également évoquer les travaux de Chapelier Fou (What Begin Began) tandis que l’Italien n’oublie pas quelques clins d’œil au chef de file du label en proposant des compositions néoclassiques qui ont toutefois bien du mal à ne pas s’émanciper vers d’autres sensibilités (Love Walks On Unexpected Ways).
Pour son premier long-format depuis 2012 et Set Your Spirit Freak ! – entre-temps il a partagé quelques EPs – K-Conjog sort le grand jeu et, malgré une fin de disque plus atmosphérique aux contre-pieds bien présents mais peut-être moins surprenants, parvient à concilier étrangeté, rigueur et plaisir. Un sacré mélange auquel ceux qui ne sont pas réfractaires aux jubilations synthétiques pourraient vite devenir accro.


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