Low Roar - Once In A Long, Long While

1. Don’t Be So Serious
2. Bones
3. St. Eriksplan
4. Give Me An Answer
5. Waiting (10 Years)
6. Without You
7. Gosia
8. Once In A Long, Long While
9. Crawl Back
10. Poznan’
11. Miserably
12. 13

Sortie le : 14 avril 2017
Désormais signé chez Nevado Records, Low Roar poursuit une discographie élégante débutée en 2011 par un album homonyme difficilement égalable et prolongée quatre ans plus tard par un 0 tout à fait honnête.
Le titre à rallonge de Once In A Long, Long While contraste avec la sobriété de ses prédécesseurs mais il n’est heureusement pas accompagné d’artifices instrumentaux. Ryan Karazija produit des sonorités toujours aussi raffinées, et l’élégance des arrangements constitue le trait d’union entre les nappes synthétiques oniriques et les cordes, essentiellement frappées, qui hantent ces douze morceaux.
Plus rythmé que son prédécesseur, renouant en ce sens avec le premier LP, Once In A Long, Long While convoque la majesté sans faire de vagues. Son compatriote Jónsi apparaît certes comme une influence majeure (Waiting 10 Years), tandis qu’une autre Islandaise, Jófríõur Ákadóttir aka Samaris ou JFDR dont nous louions la qualité du récent Brazil, vient offrir au timbre clair de Ryan Karazija un contrepoint vocal particulièrement pertinent sur un Bones féérique.
Mais dans cette épopée onirique cotonneuse réside bien un sommet, de ceux qui marqueront ce cru 2017, capable de faire bouger les lignes. En quatrième position du disque, Give Me An Answer constitue probablement le plus bel héritier, vingt ans plus tard, du Climbing Up The Walls de Radiohead. Certes, l’accointance allant jusqu’au partage d’une construction assez proche, le clin d’œil semble évident, mais cette rythmique pulsatoire, ce chant de tête aux recoins chamaniques et ces arrangements synthétiques froids instaurent une ambiance magnétique à l’austérité suggérée qui n’est pas loin d’égaler l’un des plus beaux moments d’Ok Computer.
Bien des formations courent durant des décennies après un riff possédant la moitié de la magie qui s’étend sur la totalité de ce titre hallucinatoire, lequel, au milieu d’un océan paisible mais élégant, ne fait qu’accentuer le caractère indispensable de ce troisième long-format de Low Roar.

Que dire de plus sur cette année 2017 lorsque l’on a déjà pris la plume plus que de raison pour la commenter ? La question rhétorique appelle sans doute une réponse absurde et tirée par les cheveux. Et si pour conclure 2017, il s’agissait de rassembler - en trois parties de 17 - les conclusions des chroniques des disques qui ont compté (...)


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