Presque 5 ans après un album éponyme qui avait fait forte impression, le très secret Thomas Bücker est de retour avec un deuxième album très imaginativement nommé II .

Entre-temps le faux quatuor, mais vrai one man band, est devenu un trio mais a conservé le nom de Bersarin Quartett et multiplié les expériences live. Vous suivez ?

Autant annoncer la couleur, si vous avez aimé le premier opus, tous les qualificatifs utilisés pour en vanter les mérites s’appliquent également à cette nouvelle production : cinématographique, talentueux, etc.

Si vous découvrez l’artiste, la musique de Bersarin Quartett est un mélange intriguant d’ambient imprégnée de post-rock et de nu jazz, sur lesquels viennent se greffer des vagues d’expérimentations électro, et qui a le don de mettre l’auditeur à genoux.

Si vous n’êtes toujours pas tenté, je peux faire un peu de name dropping pour finir de vous convaincre : l’album sort sur le très classieux label Denovali (Blueneck, Les Fragments De La Nuits, Birds Of Passage, Dale Cooper Quartet, The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble) et les références à Stars Of The Lid, Bohren & Der Club Of Gore ou le Perdition City d’Ulver sont parfaitement justifiées et assumées.

Pour conclure, science-fictif, atmosphérique et immersif, le nouvel album de Bersarin Quartett est beau, touchant, reposant et devrait figurer dans votre cédéthèque.