Après Scars Of The Midwest, au charme froid, et The Fallen Host qui peinait un peu à convaincre avec ses faux airs de Sigur Rós et malgré quelques moments vraiment magiques, Blueneck semble enfin avoir trouvé sa voie.

Sur Repetitions le groupe a abandonné ses artifices électroniques pour intégrer de véritables moments d’intensité instrumentale à grands renforts de piano, violons et violoncelles, toujours soutenus par de terriblement poignants élans de guitares gorgées d’overdrive.

Repetitions se veut donc moins glacé que ses prédécesseurs. Il est plus sensible, plus délicat mais pas moins sombre ni mélancolique.

Ainsi, les ingrédients n’ont pas changé depuis leurs débuts mais sur ce nouvel album le groupe a trouvé un équilibre idéal entre sonorités ambient/post-classiques et grandes envolées noise dignes de certaines productions de Justin K. Broadrick (Jesu, Final).

Repetitions est l’album qu’il faut écouter pour être convaincu de toute l’originalité, la sensibilité et l’intérêt de Blueneck.