Festival Les Femmes s’en Mêlent - Michiko 66 + Elk City + Hafdis Huld - 28 avril 2007 - Le Café Charbon Nevers

L’étape nivernaise de la dixième édition du Festival Les Femmes S’en Mêlent débute par le groupe local Michiko 66 (www.myspace.com/michiko66forever). Le duo formé par Doris Noël (chant) et Jean-Michel Marchand (voix, guitares, choeurs) commence sa prestation sur ses terres d’origine après une escapade finlandaise. Avec émotion et beaucoup de coeur, Michiko 66 dévoile ses ballades pop folk comme des bandes sons aux promenades de début de soirée, propices aux rêveries douces et profondes. Issu de ce que l’on pourrait appeler la nouvelle scène pop folk française dont seraient aussi membres Cocoon et Hey Hey My My, ce groupe en serait le pendant mélancolique. Le public venu le soutenir est naturellement tout acquis à sa cause et excuse facilement les quelques problèmes de son auxquels il est confronté. Il faut dire que les morceaux One More Summer End et Asko (hommage à Asko Keränen, bassiste de leurs amis 22-Pistepirkko) sont de véritables pépites à l’état sonore qu’il serait difficile de ne pas adorer.

Arrivent Elk City et Renée Lobue parée d’une robe à fleurs rouges, pieds nus se dévoilant ainsi diva dans le pur style latino. Le groupe de New York a interprété l’essentiel de son dernier album, New Believers (lire notre chronique) en commençant par ses morceaux les plus immédiats ( Los Cruzados, Little Brother...) de quoi mettre en condition les spectateurs. Groupe à l’aise sur scène où les musiciens, notamment Sean Eden ex-guitariste du groupe Luna et désormais membre à part entière d’Elk City, assurent l’ambiance décontractée mais efficace du set. Les nouveaux morceaux sont parfaitement maîtrisés et sont efficaces en live. Les titres mid tempo (Nighttime, Magic Door...) clôturent ce concert, avant un ultime rappel, décidément trop court où l’on aurait aimé profiter plus longuement de la présence et des danses langoureuses de Renée Lobue.

Et c’est au tour d’Hafdis Huld (www.myspace.com/hafdishuld) de prendre place sur la scène pour l’ultime prestation de la soirée. The last but not the least comme on dit. Accompagnée de Sarah Croft (backing vocals/keyboard/glockenspiel), Alisdair Wright (banjo/ukulele/thumb piano/acoustic guitar), Steve Ling (acoustic guitar), l’Islandaise, échappée de son groupe d’électro-pop GusGus, offre ses titres au format plus classique pop teintés de magie et de féérie tout droit venus du pays de glace et de feu et présents sur son premier album Dirty Paper Cup. Amour, bonheur sont les différents thèmes abordés par la petite chanteuse teinte en blonde pour l’occasion du festival avec en prime sourire, humour et discussion avec le public avec l’accent si caractéristique de ce pays nordique. Et l’interprétation de Who Loves The Sun des Velvet Underground avec un seul ukulélé a donné, en prime, un peu de soleil à cette nuit qui était tombée sur la capitale nivernaise.

 Setlist Michiko 66 :
An Old Friend
Garden
One More Summer End
Signed DC (Arthur Lee - Love)
Night In The Afternoon
Asko
The Last To Know
Mama (Christophe Bevilacqua)
Blo Vagen
KC
Greedy

 Setlist Elk City :
Los Cruzados
Little Brother
Silver Lawyers
Cherries In The Snow
Neat Knight
Three Ears
Totally Free
You Got Me
Love’s Like a Bomb
Nighttime
Magic Door
Rappel :
Groundbreaking

 Setlist Hafdis Huld :
Ice Cream Is Nice
Hometown Hero
Plastic Halo
Happily Ever After
My Heart Beats
Who Loves The Sun (The Velvet Underground)
Fucked Up Mind
Ski Jumper
Tomoko
Rappel :
Diamonds on My Belly